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Critique de fnitter


A ne lire (ou pas) qu'après la guerre éternelle.

Avertissement : Si vous n'avez pas lu « La guerre éternelle », (et que vous comptez le faire, il le faut, ce bouquin est absolument génial) n'allez pas plus loin dans ce billet.

La guerre est terminée. On retrouve Mandella et Marygay là où on les avait laissés sur Majeur, dans une vie très « root » et pastorale, 20 ans plus tard. Majeur, planète refuge ou zoo ou laboratoire pour vieux vétérans de la guerre contre les Taurans depuis que la paix règne et que l'Homme est devenu un clone de milliards d'individus partageant une conscience unique. Majeur, une police d'assurance génétique pour le cas où la perfection de l'Homme s'avérerait une impasse.
Mais Mandella ne veut plus être la caution génétique de quiconque et vivre sous la férule bienveillante de l'Homme et fomente un détournement d'astronef pour, grâce à la relativité, s'enfuir et revenir 44.000 plus tard à son point de départ. Un nouveau départ ?

Le sujet est totalement différent du premier tome. Si on retrouve l'univers qui suit et les personnages principaux, la guerre est terminée.
Les deux premier tiers du roman sont extrêmement agréables à lire, sans éclat, sans action, mais dans un style très décontracté et plein d'humour, j'ai adoré suivre les protagonistes dans leur vie «  retour à la nature » avec les préoccupations qui vont avec, dans leur « complot », dans le vaisseau temporel.

Et patatras, en guise de conclusion pour sa série, l'auteur nous offre pour final, un dernier tiers totalement absurde et absolument pas crédible. Limite, non même pas limite, complètement grandguignolesque.

Je soupçonne fortement l'auteur d'avoir voulu surfer sur le succès de « la guerre éternelle » en remettant ses personnages en lumière, pour faire bénéficier à son roman d'une meilleure visibilité, dans une histoire où ils n'avaient rien à y foutre.
Franchement on aurait pu laisser Mandella et MaryGay là où on les avait laissés à la fin du tome 1, où alors se sortir les doigts pour leur réserver une fin plus digne d'eux.

4 étoiles et demi pour les deux premiers tiers, 1 étoile pour la fin, non pas à cause du style, de l'humour, voire de l'inventivité débridée de l'auteur, mais pour l'histoire abracadabrantesque qu'il nous a balancé.

Ce n'était pas le bon univers pour nous servir cette soupe.
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