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Critique de MrLambda


Ah on continue sur notre suite de bon roman, et lui, en terme de sf militaire, il est vraiment pas mal. En tant qu'avant dernier roman de l'hérésie, il nous montre une bataille assez dantesque. Chose qu'on attend quand on parle de titans. Les Titans, c'est des armes qui font la taille d'un monde ruche et qui peuvent renverser le cours d'une bataille en un rien de temps. Les titans sont organisés en Maison comme celle de Solaria ou de Vulpa. Ces maisons sont plus ou moins indépendantes de l'imperium et du Mechanicum. C'est le premier tome qui en quelque sorte, nous montre une véritable bataille de titans (environ 2000 étant donné qu'on parle de 20 Maisons contre un nombre qui doit être similaire)

Le système de Beta-Garmon a une grande importance logistique et industrielle. Logistique car elle possède un relais qui permet de coordonner les troupes dans l'amas de Garmon et industrielle car ce sont des mondes ruches. L'Imperium qui a trop de troupes sur Terra et qui préfère voir tout les titans se battre autre part que sur Terra a décidé d'organiser une forme de contre attaque chargé de gagner du temps jusqu'à l'arrivée des Ultramarines et des Dark Angels.

Ce roman de 400 pages peut se diviser comme ceci, suite de scène d'action entremêlée avec la vie dans la Legio Solarius puis grosse bataille finale. Et on peut tout dire mais le domaine de l'action, il est assez bien orchestré. Les stratégies sont surprenantes, claires et ne nuisent pas aux récits. Mais on remarque bien qu'il nous manque le côté transcendant de certains... le surplus d'action ne gène pas ici mais il y a certaines scènes comme celle avec Sanguinus ou encore le manque du sentiment dernier carré qui me font dire que c'est loin d'être parfait.

Alors que d'un point de vue stratégique, on ressent une accumulation de traîtres et de loyalistes dans ce secteur. Notre Legio Solaria a son propre conflit contre Vulpa, un conflit personnel et amoureux. Pas d'inquiétude, c'est à la mode 40k... Chaque Legio a ces propres particularités, la legio Soaria est entièrement composé de femme et entretien une tactique, on frappe et on se repli. La legio Vulpa, c'est des têtes brûlées et on nous montre un assez beau changement vers Khorne, le dieu du Sang et de la Guerre.

On peut dire ce qu'on veut de ce roman mais on est assourdi sous la tonne d'informations. Et pourtant, malgré toutes ces coutumes et ces explications techniques ou géopolitiques. On ressent une forme d'équilibre. le problème vient surtout de l'échelle, très rapidement ce système solaire devient capital et accueille notre cher Sanguinus et Jagathai Khan. Mais le problème, c'est que ça manque de belles scènes avec ces primarques et l'utilisation du Khan aurait pu être meilleure. L'autre problème, c'est qu'on nous parle de la situation de l'amas comme si elle allait être développée autre part. Mais elle ne l'est pas, on nous ramène des Blood Angels mais ils ne servent pas à grand-chose.

Ce roman aurait dû s'arrêter au titans, on nous développe de tel chose au 3/5eme du livre seulement. Les personnages, à part Esha Ani Mohana et Harrtek et leur antagonisme. le lien entre tous ceux de la legio Solaria n'est pas assez développé. Pareil pour la Vulpa étant donné qu'il y a trop d'informations. Et puis si on voulait donner plus d'envergure, on voit des Sons of Horus, des Irron Warriors, pourquoi pas des primarques félons. Et puis d'un point de vue spatial, on n'a pas leur point de vue. Pourtant entre Sanguinus, sa flotte et celle des 20 Maisons ou Legio, ça doit faire pas mal. le statu quo aurait pu être rompu. Ce que Haley voulait faire ne pouvait se faire en 400 pages tout simplement.

Je pourrais aussi continuer avec l'utilisation bien pauvre du Warp mais ce que j'ai retenu, c'est bien ces quelques scènes de bonne sf militaire. Mais à vouloir faire trop, notre cher Haley en a perdu en sentiment d'euphorie. Je ne me suis pas ennuyé mais à aucun moment je n'ai ressenti un épique magistral, à aucun moment j'ai eu peur pour ces personnages. L'échelle nous fait rêver mais la structure est bien légère...
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