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Critique de BurjBabil
Des adolescents sont en quête de personnalité. Ils se cherchent donc des modèles, des contre-modèles, à aimer, à détester . . . exagérément.
On croise dans cette BD des gothiques suicidaires, des premiers de la classe déguisés en officiers SS, des petits bourgeois bien intégrés bien branchés, une future paléontologue trompée délurée avortée, tous très connectés « social network »... et une galerie de personnages rencontrés par ces jeunes, parfois assez drôles : le grand père collabo alcoolo, le collectionneur nazi reconverti aux bd d'Etienne Davodeau . . .
Le ton est assez corrosif, suffisamment léger pour ne pas se faire inutilement moralisateur, et l'humour porte bien essentiellement grâce aux dialogues assez nerveux.
Le problème vient des graphismes noir et blanc qui sont insuffisants pour jouer leur part dans l'intérêt que peut revêtir cette historiette adolescente. A part quelques sourires, la palette des expressions est limitée, les dessins sont basiques tendance juvéniles et les caractères utilisés ne sont pas terribles. Est-ce une volonté des dessinateurs lorsqu'ils choisissent d'utiliser un style très ... dépouillé et peu figuratif de nous infliger en parallèle des polices de caractère pourries ? Je trouve que c'est peu intelligent, et mal pensé en tout cas.
On croise dans cette BD des gothiques suicidaires, des premiers de la classe déguisés en officiers SS, des petits bourgeois bien intégrés bien branchés, une future paléontologue trompée délurée avortée, tous très connectés « social network »... et une galerie de personnages rencontrés par ces jeunes, parfois assez drôles : le grand père collabo alcoolo, le collectionneur nazi reconverti aux bd d'Etienne Davodeau . . .
Le ton est assez corrosif, suffisamment léger pour ne pas se faire inutilement moralisateur, et l'humour porte bien essentiellement grâce aux dialogues assez nerveux.
Le problème vient des graphismes noir et blanc qui sont insuffisants pour jouer leur part dans l'intérêt que peut revêtir cette historiette adolescente. A part quelques sourires, la palette des expressions est limitée, les dessins sont basiques tendance juvéniles et les caractères utilisés ne sont pas terribles. Est-ce une volonté des dessinateurs lorsqu'ils choisissent d'utiliser un style très ... dépouillé et peu figuratif de nous infliger en parallèle des polices de caractère pourries ? Je trouve que c'est peu intelligent, et mal pensé en tout cas.
