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Critique de ChocoVits


Comme son nom l'indique, la collection « Nonpareille » a pour objectif de faire connaître des textes précieux, de calibre court et d'encourager le plaisir de lire. En ce début novembre, deux nouvelles apparaissent dans les vitrines des librairies.
Faut-il traduire les coquilles, les erreurs et les incohérences d'un texte ? Doit-on demeurer fidèle aux mots de l'auteur ou à ses idées ? Sait-on être père ou apprend-on à le devenir ? Les allergies et les névroses sont-elles héréditaires ? La fin de la littérature est-elle l'utilité ou bien la beauté ? Voilà les questions que posent Eduardo Halfon à travers « Halfon boy », alors qu'il traduit l'oeuvre du poète et romancier William Carlos Williams et que la naissance de son fils approche. À l'image de Williams qui s'adressait à son père lorsqu'il rencontrait un problème littéraire, Halfon se confie à son fils. « Je me demande, Leo, s'il n'y aurait pas un point commun entre le processus par lequel on se transforme en père et celui par lequel on se fait traducteur ; entre le fait d'imaginer comment notre enfant devient peu à peu notre enfant, et celui d'imaginer comment les mots d'un autre deviennent progressivement les nôtres.»
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