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Critique de Dyrac


"La nuit prend possession des êtres et des choses, mais ne m'atteint pas encore...".
C'est sur cette phrase que s'achève le livre plein de poésie de Marylène Halimi. Un livre présenté comme "roman" mais qui est tout autant un récit de vie largement autobiographique, un témoignage, des souvenirs de voyages, et surtout la restitution poétique d'une grande sensibilité aux choses et au monde. Si vous cherchez de l'action, une histoire suivie et haletante, passez votre chemin. Ce texte se lit à petites doses, comme les berlingots délicieux de mon enfance. Pas de recherche d'unité artificielle mais une écriture souple au fil de courts chapitres scandés de poèmes de grands auteurs, ou de textes de chansons, jouant des adjectifs et des énumérations comme d'une litanie un peu nostalgique pour dire le bonheur du quotidien, la beauté de la nature envers et contre toute négativité. Marylène Halimi est une poétesse, et cela se ressent à chaque page, qu'elle parle de sa mère, de son enfance, de ses douleurs ou de ses joies. Mais si le ton est largement celui des laudes, il n'exclut pas quelques règlements de comptes envers celles et ceux qui ont trahi la confiance de l'auteure. Sous la douceur et l'enthousiasme, on peut croiser la pointe aiguë d'une souffrance - ou d'un règlement de compte...
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