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4.58/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marylène Halimi est une écrivaine.

Après la perte douloureuse de son plus jeune enfant, elle a quitté Lyon, pour aller s’installer aux Échets, sur la commune de Miribel, dans l'Ain.

De formation littéraire, elle signe avec "La douloureuse plainte des cyprès" (2021), son troisième roman.

Les deux premiers : "Quelques instants précieux" et "Maman, j’aurais pu…", ont été publiés chez Claire Lorrain, en 2017.



Source : www.leprogres.fr
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Elle est son alter ego, son double, son pain et son sel, elle représente la vie, l’insouciance, la liberté, elle est son ange protecteur lorsque la nuit gagne les êtres et les choses, elle est sa sentinelle fidèle et inébranlable, elle est la douceur et la force aussi, l’ombre et la lumière, le bruit et le silence, la légèreté et la gravité, elle est l’imprévisible et l’attente, les nuages ourlés d’argent, et les rayons de soleil écarlates, elle est l’énergie et la fragilité, le tumulte et la sagesse indéfectible, le miroir de son âme et la philosophie inhérente. Pierre voudrait se perdre dans son reflet. Olivia est à la fois un volcan en pleine éruption et un chemin tranquille, la fleur voluptueuse et le papillon qui la butine, elle est un arc-en-ciel majestueux et un éclair foudroyant un soir d’orage, elle est le ciel et la terre, elle est l’oasis bienfaisante après le désert aride, le prolongement et l’aboutissement, l’arbre centenaire et ses racines enterrées profondément, elle est l’espoir et la destinée, l’oiseau rieur et sa cage ouverte, elle est l’envol de l’aigle avec ses ailes déployées et le rocher élevé sur lequel il se pose, elle est la belle histoire contée dont on ne peut fermer le livre, elle est le feu d’artifice époustouflant, l’incendie que l’on ne peut maîtriser, la flamme brûlante et le froid incisif à la fois ! Elle est tout ce qu’il aime, tout ce qu’il espérait dans ses rêves les plus fous, elle est ce feu bouillonnant qui l’anime chaque fois qu’il la prend dans ses bras, elle est le désir et le plaisir, elle est l’Amour, la terre nourricière, les quatre saisons, les cinq continents, l’horizon et le ciel, elle est le chemin et la route unique, elle est le dessein à accomplir, l’ultime voie à suivre, elle est son âme et son reflet, son refuge.
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« Course après le temps qui s’enfuit, qui s’échappe, et qui ne reviendra plus jamais. Le temps imparti s’écoule, et lorsque le sablier de la vie a fait tomber le dernier grain de sable, il ne reste plus que cette mémoire encore vivace, mais fragile, un peu désabusée. Les souvenirs s’égrènent, s’éparpillent, se cachent, se font languir. On attrape au vol, un petit morceau du voile, on croit pouvoir le dérouler sans aucun accroc, jusqu'au bout, mais il se déchire à maints endroits, comme une étoffe, jadis très belle, soyeuse et douce, qui sublimait la peau, qui la caressait, mais dont l’usure du temps a exercé des ravages, et a entamé les coutures. Le voile se troue, se transperce, il porte les stigmates du passé déchu, à jamais perdu. Je voudrais retenir les effluves, les parfums, les couleurs, la densité, la chronologie, la texture, les visages, les silhouettes, les voix, les sons, la temporalité, mais je ne peux que retenir la fugacité d’un instant, d’un moment, d’un laps de temps imparti et mesuré, chronométré, compté, dérisoire. Les souvenirs sont volatiles, imperceptibles, ténus. Ils s’envolent comme des papillons éphémères, ne sont que songes, illusions, perceptions un peu déguisées, qui échappent à ma volonté. »
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"Dans chacune de mes pensées, dans chacun de mes gestes tu es là, tu m’habites.

Quoique je fasse ! Tu m’accompagnes à chacun de mes pas, comme une sentinelle fidèle et omniprésente, tu m’indiques le chemin à suivre en toute sécurité. Je sens ta présence à mes côtés ou bien je me l’invente. Je t’appelle de tous mes voeux, de toutes mes prières. J’implore tes mots, ton souffle, ton rire un peu moqueur, tes sourires enchanteurs, ton regard bleu et lumineux, aiguisé sur les êtres et sur les choses. J’entends tes remerciements reconnaissants, je m’invente une ombre qui me suit pas à pas, celle de ton âme. Je te parle tout doucement, je te dis mes attentes, mon désarroi, ma détresse, je me nourris de ton souvenir, il s’incruste à tous les temps, se juxtapose à mon quotidien, morne et sans relief. Je traîne mes errances comme un boulet encombrant, vrillé aux chevilles, celles d’une condamnée à se souvenir. »
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« Comment persuader une maman, qu’elle a perdu son enfant, qu’elle lui a survécu, ? Cette situation est hors norme, étrange, intolérable, inconcevable pour l’entendement. Il n’y a pas, d’ailleurs, de terme spécifique pour nommer le deuil d’un enfant, on est orphelin de ses parents, mais d’un enfant ? Quel est le terme ? Quelle est la formule adéquate ? C’est trop cruel, abject, indicible, cela ne devrait pas exister,
c’est révoltant ! C’est d’une violence inouïe, c’est une déflagration retentissante, une déchirure sans nom, une aberration. C’est un délitement, une fulgurance vive qui ne cessera jamais, c’est un électrochoc dont je ne cesse d’éprouver l’onde puissante et la
collision de plein fouet. »
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« Tu ne pourrais enfourcher ton vélo remisé au garage, te hisser sur ton skateboard, qui se languissait de tes acrobaties, derrière la porte de ta chambre, attendant impatiemment, un
gamin intrépide, libre, heureux, épanoui, pratiquant mille activités, avec énergie, enthousiasme, bonne humeur, enchaînant avec les bonds et rebonds d’une balle de tennis ou
répétant avec une détermination farouche et adroite, d’une dextérité exemplaire, les moulinets périlleux et habiles d’un nunchaku, qui ne demandait qu’à reprendre du service… »
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« Tu me suis pas à pas et comme le fanal qui guide les bateaux dans la tempête, tu me protèges, me diriges, m’indiques le chemin à suivre, pour que je ne me perde pas, que je ne m’égare pas. Tu es le phare de mon existence, je sais que je ne ferai aucun faux pas, parce que tu es mon ange gardien, ma boussole, et que ton âme si belle continue à briller d’un éclat intense, iridescent, d’un faisceau lumineux hiératique. Je t’aime mon enfant adoré, je reste ta petite maman pour l’Éternité. »
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« Je regrette de ne t’avoir pas enregistré, mais je ne l’aurais jamais fait à ton insu. Cependant, la bande-son de mon coeur en connaît pour toujours, la mélodie, les accents, la vibration, les
trémolos, toutes les notes. »
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« J’ai alors commencé ce manuscrit, qui est à la fois une bouée de sauvetage et la mémoire irréfutable de nos deux existences liées à jamais. »
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