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Critique de jefdebourges
J'adore cette collection Tracts Gallimard
Outre le prix très modique, notez que certains titres sont gratuits (format epub ou PDF)
C'est par là : https://tracts.gallimard.fr/fr/products
Mais venons-en à cet opus.
L'auteur nous explique que la robustesse est bien plus souhaitable que la résilience.
Il nous rappelle qu'il ne faut jamais chercher la performance ou l'efficacité car cela nous oriente vers la spécialisation sur nos dits "points forts".
Or, et la nature nous le montre, il est préférable d'avoir la latitude d'opter pour diverses réponses, même basées sur des dits "points faibles" face à un monde fluctuant tel que nous le vivons actuellement.
Bien sûr, cela va à l'encontre du néolibéralisme, de la course à la croissance et à la consommation infinies.
Il pointe les "solutions" qui n'en sont pas.
Tel que le tout électrique pour les voitures, insoutenable ne serait-ce qu'au niveau des terres et métaux rares (Cf Guillaume Pitron).
Il fustige le green-washing, la croissante verte et même la croissance durable.
Même l'efficience énergétique est une fausse bonne idée.
Le passage du charbon au pétrole était une telle efficience et pourtant la consommation est montée en flèche.
La diminution de consommation des réfrigérateurs a conduit finalement à consommer plus (frigos américains ou connectés).
Idem pour la 5G même si l'auteur ne la cite pas (c'est mon côté informaticien, désolé).
Bien sûr, cela implique un changement de paradigme dans notre façon de penser.
Les usages plutôt que la propriété par exemple. Notre jeune génération a déjà franchi le cap, du moins en zone urbaine mais cela s'étend aussi en zone semi-rurale.
Sans oublier, réparer plutôt que changer ou acheter d'occasion plutôt que neuf.
Là aussi, la population est prête à changer de cap. Et cela sans clivage générationnel (mais toujours de lieux, car les recycleries et autres repair-cafés n'existent pas en zone rurale).
Autre point important, c'est l'acceptabilité des changements.
Avec la robustesse, l'horizon est ouvert.
Avec la résilience ou pire la résignation, l'horizon est bouché.
Pour aller dans le sens de la robustesse, il faut sortir de l'individualisme et de l'instantanéité pour aller vers le collaboratif, le faire ensemble voire le faire soi-même.
Même si c'est moins rapide ou moins performant, c'est bien plus sûr sur la durée.
Et bien sûr, cette orientation est antinomique avec le néolibéralisme (voire le mondialisme).
Comme vous le voyez, j'exprime mes ressentis avec mes mots.
Mais lisez cet essai car l'auteur est bien meilleur communiquant que moi.
Livresquement vôtre
Outre le prix très modique, notez que certains titres sont gratuits (format epub ou PDF)
C'est par là : https://tracts.gallimard.fr/fr/products
Mais venons-en à cet opus.
L'auteur nous explique que la robustesse est bien plus souhaitable que la résilience.
Il nous rappelle qu'il ne faut jamais chercher la performance ou l'efficacité car cela nous oriente vers la spécialisation sur nos dits "points forts".
Or, et la nature nous le montre, il est préférable d'avoir la latitude d'opter pour diverses réponses, même basées sur des dits "points faibles" face à un monde fluctuant tel que nous le vivons actuellement.
Bien sûr, cela va à l'encontre du néolibéralisme, de la course à la croissance et à la consommation infinies.
Il pointe les "solutions" qui n'en sont pas.
Tel que le tout électrique pour les voitures, insoutenable ne serait-ce qu'au niveau des terres et métaux rares (Cf Guillaume Pitron).
Il fustige le green-washing, la croissante verte et même la croissance durable.
Même l'efficience énergétique est une fausse bonne idée.
Le passage du charbon au pétrole était une telle efficience et pourtant la consommation est montée en flèche.
La diminution de consommation des réfrigérateurs a conduit finalement à consommer plus (frigos américains ou connectés).
Idem pour la 5G même si l'auteur ne la cite pas (c'est mon côté informaticien, désolé).
Bien sûr, cela implique un changement de paradigme dans notre façon de penser.
Les usages plutôt que la propriété par exemple. Notre jeune génération a déjà franchi le cap, du moins en zone urbaine mais cela s'étend aussi en zone semi-rurale.
Sans oublier, réparer plutôt que changer ou acheter d'occasion plutôt que neuf.
Là aussi, la population est prête à changer de cap. Et cela sans clivage générationnel (mais toujours de lieux, car les recycleries et autres repair-cafés n'existent pas en zone rurale).
Autre point important, c'est l'acceptabilité des changements.
Avec la robustesse, l'horizon est ouvert.
Avec la résilience ou pire la résignation, l'horizon est bouché.
Pour aller dans le sens de la robustesse, il faut sortir de l'individualisme et de l'instantanéité pour aller vers le collaboratif, le faire ensemble voire le faire soi-même.
Même si c'est moins rapide ou moins performant, c'est bien plus sûr sur la durée.
Et bien sûr, cette orientation est antinomique avec le néolibéralisme (voire le mondialisme).
Comme vous le voyez, j'exprime mes ressentis avec mes mots.
Mais lisez cet essai car l'auteur est bien meilleur communiquant que moi.
Livresquement vôtre
