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Critique de ElsaK


S'il y a vraiment une chose que je recherche dans ce genre de littérature, c'est de me détendre. Et là, c'est complètement le cas, et pourtant j'en suis au tome 21 et je ne me lasse pas.
Alors, pour ceux qui ne connaissent pas encore Anita, je vais essayer de faire un très rapide résumé, qui ne lui rendra pas justice car j'ai oublié la moitié de ce qu'elle est. Comment c'est possible ? Disons qu'elle est tueuse professionnelle de vampires hors-la-loi mais aussi nécromancienne qui relève les morts sur demande du tribunal et des familles : par exemple, on zombifie un chouilla oncle Picsou pour lui demander qui était son neveu préféré parce que le testament reste mystérieusement introuvable, ou elle "relève" une victime d'assassinat et lui demande qui l'a tué...
Anita est depuis peu Marshall ce qui lui confère une certaine reconnaissance que bousille aussitôt sa vie privée par la multiplication de ses petits amis surnaturels . Il y a principalement Jean-Claude, Maître vampire de saint Louis promu récemment super grand chef de secteur (je simplifie hein), Micah et Nathaniel qui sont métamorphes. Ce n'est que le haut du panier, ses amoureux principaux. Parce qu'Anita est aussi une sorte de succube, elle doit "nourrir l'ardeur", ce qui consiste en gros à coucher avec énormément de mâles (récemment elle a ajouté une demoiselle à ses conquêtes) et à absorber l'énergie sexuelle qu'entraîne ses phénoménaux et très nombreux orgasmes (y a pas d'raison !). Elle peut aussi se nourrir de la colère des gens. Au fil des tomes, elle a attrapé un tas de souches de lycanthropies et pas mal d'autres pouvoirs embêtants, comme ces histoires d'ardeur et de colère : c'est vrai qu'à force Anita peut finir par apparaître comme un puzzle surnaturel vachement complexe, mais rien à faire, ça ne gâche pas l'histoire.
Ce tome là est d'ailleurs vraiment sympa. Comme toujours, l'action se déroule sur un temps bref, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de se reposer (Anita non plus d'ailleurs, mais comment fait-elle ?). On plonge d'entrée avec elle dans une enquête vraiment bien menée, les décors sont dignes d'un thriller : ça m'a enthousiasmée, je n'ai pas d'autres mots ! Quelle joie de voir que Laurell K. Hamilton, au bout de 20 tomes, sait nous offrir de la nouveauté, approfondir les personnages et nous livrer une bonne enquête ! C'est glauque, dense et râpeux, waouh ! Et Anita, sans se départir de sa foi, de sa naïveté touchante en ce qui concerne l'amour, commence à sérieusement s'endurcir.
En matière d'ébats amoureux, ils n'occupent qu'une petite place, toujours avec force détails, parfois un peu longuets à cause des détails techniques d'une grande clarté d'ailleurs. On croirait suivre une notice Ikéa à force, ce qui brouille la sensualité potentielle de l'instant, mais ce n'est pas bien grave.
Mes goûts en lecture sont vraiment éclectiques, mais en matière de bit-lit les deux sagas que je suis avec plaisir sont celles de Mercy Thompson et d'Anita Blake, deux héroïnes aux modes de vie assez dissemblables, mais qui au fond se ressemblent beaucoup : deux femmes qui aiment leur job, assument autant leur coté bagarreur que leur liberté émotionnelle et sexuelle, sont mêlées à des histoires fantastiques, ne se laissent pas marcher sur les pieds, et ...en redemandent ! Je pense que la recette est bonne !
A suivre !
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