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Critique de Anais_Yuuki
« le squelette Sanglant » est le cinquième volet relatant les aventures de la fabuleuse Anita Blake. J'ai trouvé que c'était un bon tome, même si on ne retrouve pas la qualité qu'on avait eu dans les tomes 2 & 3. Cependant, j'ai noté une nette amélioration par rapport au précédent, sans doute causée par l'absence des nombreux doutes d'Anita.
Dans ce cinquième tome, Laurell K. Hamilton a souhaité instaurer un air de nouveauté en envoyant Anita hors de Saint-Louis pour une mission assez unique. Bert, son boss, l'envoie dans un autre état dans le but de relevé tout un cimetière afin de résoudre un conflit de territoire. Évidemment, comme rien ne se passe comme prévu, Anita sera sollicitée sur une affaire de meurtre concernant trois enfants. En gros, la routine pour notre chère protagoniste. Comme pour le tome précédent, le mot « enquête / affaire » est à prendre à la légère car ce n'est que l'élément déclencheur pour quelque chose de plus gros. Il n'y a pas d'enquête au sens propre, en témoigne l'absence de Dolph. Premièrement, j'ai beaucoup de mal à suivre la chronologie des événements et j'ai l'impression qu'il y a des incohérences. En effet, au début du tome 5 on nous fait comprendre que trois mois séparent les événements du tome 4 et 5. Or, lorsqu'Anita raconte les précédents événements, elle ne fait mention que d'un mois. C'est peut-être une coquille, mais ce n'est pas la première fois que cela arrive et on peut vite se perdre. L'intrigue est sympathique, même si je commence à croire qu'en voulant en faire trop, l'auteur va finir par se perdre ainsi que nous-même par la même occasion. Ce n'est que mon avis, mais l'affaire sur les enfants est en trop dans cette intrigue, car elle n'apporte rien de concret. On aurait pu arriver au même résultat, sans ces évènements. Personnellement, j'ai bien apprécié le final qui était original : pour une fois, tout n'a pas été facile pour Anita et elle n'en ressortira pas indemne psychologiquement.
Pour les fans du triangle amoureux, vous risquez d'être un peu déçu car il est plutôt inexistant dans ce tome, causé par l'absence de Richard. A contrario de Richard, Jean-Claude sera présent et permettra d'élever la relation Anita/Jean-Claude à un niveau supérieur. Personnellement, je dois avouer que j'ai un peu de mal avec ce trio amoureux : je trouve que l'auteur exploite très mal cet élément. En effet, la fin du tome précédent nous laisse entendre qu'Anita va devoir sortir avec Jean-Claude, en même temps que Richard. Je me suis dit « cool, on va pouvoir enfin avoir du concret à se mettre sur la dent ». Eh bien pas du tout, l'auteur n'exploite pas ces éléments et ne donne d'ailleurs aucun détail sur ces rendez-vous, comme s'ils étaient inexistants. Alors oui, ce tome essaie de donner sa chance à Jean-Claude mais je reste quand même sur ma faim.
Enfin, je me suis un peu réconciliée avec Anita qui a pris conscience de l'hypocrisie que je déplorai dans le tome précédent. J'ai l'impression qu'elle a compris que la définition de « monstre » n'est pas seulement définie sur la nature physique des personnes mais aussi sur ces actions. Par contre, j'aime de moins en moins son côté protecteur envers Larry, qui devient à la longue agaçant. D'ailleurs, Larry est un personnage que je ne peux pas me voir en peinture. J'espère qu'il évoluera peu à peu, à la seule condition qu'Anita le laisse réellement faire face à la violence du terrain.
Pour conclure, ce cinquième tome confirme un peu ce que je prévoyais dans le tome précédent, c'est-à-dire que l'auteur commence à privilégier le triangle amoureux au profit du genre policier. Je confirmerai cette hypothèse avec le prochain tome.
Dans ce cinquième tome, Laurell K. Hamilton a souhaité instaurer un air de nouveauté en envoyant Anita hors de Saint-Louis pour une mission assez unique. Bert, son boss, l'envoie dans un autre état dans le but de relevé tout un cimetière afin de résoudre un conflit de territoire. Évidemment, comme rien ne se passe comme prévu, Anita sera sollicitée sur une affaire de meurtre concernant trois enfants. En gros, la routine pour notre chère protagoniste. Comme pour le tome précédent, le mot « enquête / affaire » est à prendre à la légère car ce n'est que l'élément déclencheur pour quelque chose de plus gros. Il n'y a pas d'enquête au sens propre, en témoigne l'absence de Dolph. Premièrement, j'ai beaucoup de mal à suivre la chronologie des événements et j'ai l'impression qu'il y a des incohérences. En effet, au début du tome 5 on nous fait comprendre que trois mois séparent les événements du tome 4 et 5. Or, lorsqu'Anita raconte les précédents événements, elle ne fait mention que d'un mois. C'est peut-être une coquille, mais ce n'est pas la première fois que cela arrive et on peut vite se perdre. L'intrigue est sympathique, même si je commence à croire qu'en voulant en faire trop, l'auteur va finir par se perdre ainsi que nous-même par la même occasion. Ce n'est que mon avis, mais l'affaire sur les enfants est en trop dans cette intrigue, car elle n'apporte rien de concret. On aurait pu arriver au même résultat, sans ces évènements. Personnellement, j'ai bien apprécié le final qui était original : pour une fois, tout n'a pas été facile pour Anita et elle n'en ressortira pas indemne psychologiquement.
Pour les fans du triangle amoureux, vous risquez d'être un peu déçu car il est plutôt inexistant dans ce tome, causé par l'absence de Richard. A contrario de Richard, Jean-Claude sera présent et permettra d'élever la relation Anita/Jean-Claude à un niveau supérieur. Personnellement, je dois avouer que j'ai un peu de mal avec ce trio amoureux : je trouve que l'auteur exploite très mal cet élément. En effet, la fin du tome précédent nous laisse entendre qu'Anita va devoir sortir avec Jean-Claude, en même temps que Richard. Je me suis dit « cool, on va pouvoir enfin avoir du concret à se mettre sur la dent ». Eh bien pas du tout, l'auteur n'exploite pas ces éléments et ne donne d'ailleurs aucun détail sur ces rendez-vous, comme s'ils étaient inexistants. Alors oui, ce tome essaie de donner sa chance à Jean-Claude mais je reste quand même sur ma faim.
Enfin, je me suis un peu réconciliée avec Anita qui a pris conscience de l'hypocrisie que je déplorai dans le tome précédent. J'ai l'impression qu'elle a compris que la définition de « monstre » n'est pas seulement définie sur la nature physique des personnes mais aussi sur ces actions. Par contre, j'aime de moins en moins son côté protecteur envers Larry, qui devient à la longue agaçant. D'ailleurs, Larry est un personnage que je ne peux pas me voir en peinture. J'espère qu'il évoluera peu à peu, à la seule condition qu'Anita le laisse réellement faire face à la violence du terrain.
Pour conclure, ce cinquième tome confirme un peu ce que je prévoyais dans le tome précédent, c'est-à-dire que l'auteur commence à privilégier le triangle amoureux au profit du genre policier. Je confirmerai cette hypothèse avec le prochain tome.
