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Critique de BazaR


Délicieux comme un carambar.

Lire un Capitaine Futur, c'est la replongée en enfance garantie pour qui a connu le dessin animé Capitaine Flam. Au point que j'ai du mal à visualiser autrement que sous forme de manga.
Pas de prise de tête. On peut laisser le cerveau en mode avion et se lancer avec Curt Newton et ses Futuristes – Grag le robot, Otho l'androïde et Simon le Cerveau autonome – au secours du système solaire une nouvelle fois menacé par un terrible ennemi. le Destructeur a tout planifié pour détruire les mines de gravium – une ressource naturelle essentielle au voyage interplanétaire et donc à l'économie « solarisée » (échelon supérieur de notre « mondialisé ») profondément capitaliste du système – et garder le contrôle d'un reliquat. Il a même prévu de neutraliser le capitaine Futur dès le départ (il a dû lire les tomes précédents).

Et c'est le début d'une aventure menée tambour battant où Curt Newton lutte contre ce Destructeur qui semble avoir plusieurs coups d'avance. le danger est constant mais Futur a de la ressource. L'aventure nous déplace dans un système solaire tel qu'on pouvait l'imaginer dans les années 1940 : regorgeant de vie, intelligente inclue, partout même dans la ceinture d'astéroïdes. Des planètes beaucoup plus « terrestres » que ce que l'on découvrira plus tard : une Vénus marécageuse, une Neptune couverte d'un immense océan. Un système solaire unifié, technologiquement dominé par « l'atomique » (on est avant la bombe A, on ne sait donc pas trop ce que l'atome a dans le ventre).
Du danger à la James Bond cuisiné avec cliffhanger en fin de chapitre, de l'humour avec les éternelles chicaneries entre Grag et Otho, un brin de policier à la Agatha Christie avec la recherche de l'identité réelle du Destructeur parmi un panel restreint de personnages, de la technologie étrange et des civilisations inconnues.
Un carambar, je vous dis.
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