AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 17 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Délicieux comme un carambar.

Lire un Capitaine Futur, c'est la replongée en enfance garantie pour qui a connu le dessin animé Capitaine Flam. Au point que j'ai du mal à visualiser autrement que sous forme de manga.
Pas de prise de tête. On peut laisser le cerveau en mode avion et se lancer avec Curt Newton et ses Futuristes – Grag le robot, Otho l'androïde et Simon le Cerveau autonome – au secours du système solaire une nouvelle fois menacé par un terrible ennemi. le Destructeur a tout planifié pour détruire les mines de gravium – une ressource naturelle essentielle au voyage interplanétaire et donc à l'économie « solarisée » (échelon supérieur de notre « mondialisé ») profondément capitaliste du système – et garder le contrôle d'un reliquat. Il a même prévu de neutraliser le capitaine Futur dès le départ (il a dû lire les tomes précédents).

Et c'est le début d'une aventure menée tambour battant où Curt Newton lutte contre ce Destructeur qui semble avoir plusieurs coups d'avance. le danger est constant mais Futur a de la ressource. L'aventure nous déplace dans un système solaire tel qu'on pouvait l'imaginer dans les années 1940 : regorgeant de vie, intelligente inclue, partout même dans la ceinture d'astéroïdes. Des planètes beaucoup plus « terrestres » que ce que l'on découvrira plus tard : une Vénus marécageuse, une Neptune couverte d'un immense océan. Un système solaire unifié, technologiquement dominé par « l'atomique » (on est avant la bombe A, on ne sait donc pas trop ce que l'atome a dans le ventre).
Du danger à la James Bond cuisiné avec cliffhanger en fin de chapitre, de l'humour avec les éternelles chicaneries entre Grag et Otho, un brin de policier à la Agatha Christie avec la recherche de l'identité réelle du Destructeur parmi un panel restreint de personnages, de la technologie étrange et des civilisations inconnues.
Un carambar, je vous dis.
Commenter  J’apprécie          427
J'ai retrouvé avec grand plaisir le Capitaine Futur et ses compagnons pour une nouvelle aventure. Elle démarre sur des chapeaux de roues avec des attaques coordonnées sur les principales mines de gravium (métal qui régule la pesanteur) et l'enlèvement de Curt.

Comme d'habitude, le rythme est soutenu et le célèbre capitaine ne reste jamais bien longtemps en mauvaise posture. Rapidement, il identifie tous les suspects : il n'y a plus qu'à démasquer celui qui se fait appeler le « Destructeur » !

J'avoue, on y croit pas une seconde mais qu'est-ce que c'est plaisant à lire !




Challenge XXe siècle 2022
Challenge mauvais genres 2022
Challenge duo d'auteurs SFFF 2022
Commenter  J’apprécie          294
Tout d'abord, grand merci aux éditions le Bélial' et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre du dernier Masse Critique.

Pour commencer, j'ai grande honte, mais alors que je croyais me souvenir de l'anime Capitaine Flam, ben ce n'était pas le cas du tout, j'ai confondu avec Ulysse 31 merci BazaR de m'avoir remis les idées en place. :)

Bref, comme je confondais, j'étais tout à fait perplexe en commençant le livre... Je crois bien que c'est la première fois que je lis un roman de super-héros, alors que j'ai commencé fort tôt dans ma vie les comics...
Mais ça correspond bien à ce à quoi je m'attendais (même si ça ne correspondait pas à mes souvenirs, forcément, mdr !), du pur divertissement, des gros méchants, des complots à grande échelle, un superman et ses acolytes ! C'est très vivant, plein de dialogues, très marrant à lire, avec les délires scientifiques à la mesure des comics que je lisais à 15 ans.
Cela se lit vite, facilement, et sans prise de tête...

Le petit moins, il y a des coquilles, suffisamment pour que j'ai remarqué, des coquilles d'édition, je pense. Mais à part ça, c'est vraiment réjouissant comme lecture ! (du coup j'hésite pour l'item du challenge SFFF dans lequel je vais caser ce bouquin, parce qu'il colle quand même super bien au "super-héros", et en roman, en plus !)
Commenter  J’apprécie          245
La série de Capitaine Futur se poursuit avec la publication, après celles de L'empereur de l'espace et de À la rescousse, du Défi.

À nouveau, notre jeune héros va devoir affronter un ennemi terrible. Si terrible et prévoyant qu'outre la destruction des plusieurs mines de gravium (ce minerai indispensable à la conquête de l'espace et au commerce puisque lui seul permet d'équilibrer la pression entre les différentes planètes), il a prévu d'éliminer, dès le début, ce capitaine Futur si gênant. Et il est à deux doigts de réussir. Mais, bien évidemment, Curt Newton va échapper au danger et risquer sa vie à de nombreuses reprises (et dans le Défi, il va vraiment passer plusieurs fois à presque rien de la mort).

Ce troisième opus est pour moi une réussite. Je trouve qu'Edmond Hamilton va en se bonifiant, prenant la mesure de son héros et de son potentiel. Ce vieux routier de l'écriture (il a écrit des dizaines et des dizaines de romans et de nouvelles) semble trouver un ton plus juste, laissant en partie de côté le clinquant de L'empereur de l'espace au profit d'une plus grande profondeur psychologique. Il n'oublie pas pour autant les envolées lyriques (« Toujours le capitaine Futur avait répondu. Toujours, il répondrait. La Terre pouvait danser en paix.« , page 201), propres à ce genre, mais qui sont mieux intégrées au rythme de l'histoire. Peut-être est-ce tout simplement aussi parce que je m'habitue, mais certains passages montrent mieux les doutes qui assaillent parfois le capitaine Futur. Et cela enrichit considérablement le roman.
On trouve toujours dans ce volume des inventions formidables, au doux parfum désuet (par certaines descriptions décidément dépassées : ah ! la magie de l'atome qui semblait si prometteuse en 1940, les verrières en verrite et les télévisions, ancêtres de nos omniprésents smartphones !), mais en même temps si actuelle par les thèmes (la machine à transférer les esprits d'un corps à un autre ; la destruction de ressources pour obtenir un monopole commercial). C'est une richesse de cet auteur d'avoir su trouver des thèmes qui passent le temps.

Comme dans les précédents volumes, l'auteur propose à son lecteur plusieurs suspects dès le début de l'ouvrage. Puis, il multiplie les pistes, vraies ou fausses, et ne révèle l'identité de méchant qu'à la fin. Et cela tient la route encore une fois : la solution n'apparait pas clairement, comme dans certaines productions pour la jeunesse (ou young adult) dès les premiers chapitres. le Destructeur apparait dès la première page, dissimulé par sa combinaison spatiale. « Même la visière en verrite de son casque était peinte en noir, exception faite de deux ovales au niveau des yeux. L'homme à l'intérieur voyait ; de l'extérieur, il restait invisible. » (page 15). Et c'est réellement un ennemi tenace et dangereux pour le capitaine Futur qui se trouve mis en échec un nombre impressionnant de fois, par rapport aux opus précédents.

Mais la découverte de l'identité du coupable, si elle ajoute de l'intérêt, n'est pas la principale force de ce roman. Ce qui en fait le sel, c'est sa capacité à nous enchanter, à nous faire voyager dans des mondes peu réalistes par certains détails, mais très forts par d'autres : dans certaines pages où les Futuristes, en ordre dispersé, naviguent sur les océans de Neptune, je me suis retrouvé plongé sur cette planète hostile, au ciel chargé et lourd, aux courants contraires et dangereux, à la faune terrifiante.

Un roman d'une lecture fort agréable, donc, et qui laisse espérer une progression dans la richesse des personnages, dans la profondeur de leurs motivations, de leurs doutes. tout cela associé à une bonne dose d'aventures enthousiasmantes. Mais il faudra patienter pour lire le prochain tome des aventures du capitaine Futur.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          60
Depuis la parution du premier tome chez le Bélial' l'année dernière, j'avais envie de découvrir la série d'Edmond Hamilton qui a servi d'inspiration au dessin animé Capitaine Flam. Les tomes pouvant se lire indépendamment, j'ai décidé de commencer cette série par le troisième tome des aventures du Capitaine Futur!

Contrairement à la chanson, le Capitaine Futur et ses Futuristes sont bien de notre galaxie et même de notre système solaire puisque leur base se situe sur la Lune. le Capitaine Futur, Curt Newton, un grand terrien roux, est connu comme le défenseur du système solaire. Il est secondé par ses Futuristes : Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu'il est littéralement conservé dans un bocal de sérum, est une scientifique de génie. Otho, l'androïde métamorphe et Grag le robot à la force colossale. Leur vaisseau, le comète, est le plus rapide du système solaire et le président du Gouvernement du Système Solaire peut faire appel à eux grâce à un signal lumineux situé au pôle Nord de la Terre.
Dans ce tome, le Destructeur (le grand méchant du moment) tente de détruire les ressources en gravium du système solaire. Ce minerai rare est précieux car il permet à chaque individu d'évoluer sur les différentes planètes ou lunes sans effort grâce à un dispositif qui, alimenté en gravium, égalise la gravité par rapport au référentiel donné. Ainsi, plus de gravium signifierait l'effondrement du trafic interplanétaire et donc de l'économie à l'échelle du système solaire. D'où l'appel à l'aide envoyé au Capitaine Futur pour endiguer cette tragédie et permettre aux différentes planètes de continuer à propérer. Ce système solaire où évolue Curt Newton est des plus exotique. Chaque planète est habitable et des peuples humanoïdes y ont évolué. On retrouve ainsi des uraniens, des vénusiens, des plutoniens. Neptune y est décrite comme une planète océan et Saturne comme une planète recouverte de prairies. Chaque monde est étrange et garde certains mystères, comme Uranus et ses chaines de montagnes immenses refermant des cavernes inexplorées ou Neptune justement qui cache dans son océan aussi bien des monstres marins que les peurs des marins qui y naviguent. J'avoue je me demandais un peu comment serait l'ambiance des aventures du Capitaine Futur et je n'ai franchement pas été déçue. Cette ambiance ressemble un peu à celle d'une série des années 80 avec des personnages improbables mais qu'on aime, un super méchant dont il faut déjouer les vils projets et des gadgets de la mort qui tue ;) Bref un mélange entre l'Agence tout risques et MacGyver. Avec cette vision parfois une peu "naïve" de l'univers et des progrès de la science mais qui, il faut bien l'admettre, continue de nous faire rêver.

Le capitaine Futur est ici à la limite du super héro aussi intelligent que débrouillard, il est capable de survivre trop proche du soleil ou à la noyade grâce à des bricolages de génie. C'est aussi divertissant qu'irréaliste ! Mais au final, c'est peu important car Edmond Hamilton sait jouer avec ses personnages pour nous fournir un tome où action et suspense rendent les aventures du Capitaine Futur si ce n'est crédibles du moins attrayantes et distrayantes.

Au final, c'est je pense, un livre dans le plus pur esprit Pulp des années 40. On y retrouve notre héros et ses compagnons luttant contre un personnage inconnu prêt à détruire le système solaire grâce à un plan des plus étudié. C'est clairement à prendre au 2e degrés mais c'est franchement marrant et j'adore ce système solaire où évolue le Capitaine Futur et ses futuristes, il correspond à ce que j'imaginais plus jeune quand je pensais que nous avions une station lunaire et des vaisseaux pour voyager de planète en planète ! En bref, c'est une lecture qui nous fait passer un bon moment, divertissant et pleines de surprises. Je lirais les autres tomes avec plaisir, je suis curieuse de voir si Edmond Hamilton arrive à se renouveler à chaque épisode !
Lien : http://chutmamanlit.blogspot..
Commenter  J’apprécie          60
Je connaissais de nom le Capitaine Futur grâce à l'adaptation animée qui en avait été faite et qui est restée culte (notamment son générique) pour ma génération: Capitaine Flam 🙂 Mais je n'avais aucune idée d'à quoi pouvaient ressembler les aventures écrites par Edmund Hamilton, faute d'avoir eu l'occasion de trouver l'un ou l'autre de ses romans. Cette très chouette édition (vous avez vu cette couverture?!) m'a permis de combler cette lacune.

Alors c'est un tome 3 et je n'ai pas lu les tomes précédents. Est-ce vraiment gênant? Non, parce que je connaissais le dessin animé. Si ça n'avait pas été le cas, je crois que j'aurais pu suivre facilement quand même, mais sans doute aurais-je été frustrée de ne pas commencer par le tome 1. Comme chaque tome raconte une histoire différente, je dirais qu'on peut les lire dans l'ordre qu'on veut (même si mon côté psycho-rigide grince un peu des dents ^^).

Bref, je blablate, mais je n'ai pas encore parlé de l'histoire! On suit donc les aventures du Capitaine Futur et des Futuristes qui doivent combattre le Destructeur, un grand méchant qui menace la galaxie. Il y a beaucoup d'action, des combats spatiaux, des extra-terrestres, des péripéties en veux-tu en voilà et tout un tas de personnages qui courent dans tous les sens.

Astronomiquement parlant, c'est du gros n'importe quoi pour nous, lecteurs du 21e siècle, mais ça semble assez typique de la SF de l'époque. Il en ressort un côté suranné que personnellement j'ai trouvé super sympa parce que très fun. On n'a pas le temps de s'ennuyer, l'intrigue avance plutôt rapidement. C'est du pulp, c'est-à-dire que le roman est fait pour distraire sans prétention. C'est parfois grandiloquent, comme dans les vieux comics, avec plein de points d'exclamation et des méchants à la Docteur Gang, un signal lumineux pour appeler le héros à la rescousse et plein de gadgets. Certaines choses prêtent à sourire maintenant mais faisaient sans doute leur petit effet en 1940.

Pour ce qui est de la plume, ça n'a rien d'extraordinaire, mais ça coule tout seul. Il y a des tics d'écriture plutôt rigolos, notamment dans la dénomination du Capitaine Futur, ça peut finir par agacer quand même. Mais comme le livre ne fait que 200 pages, on n'a pas vraiment le temps de pinailler sur les défauts de style.

Une découverte sympa, qui m'a fait passer un bon moment, mais qui ne m'a pas forcément donné envie d'en découvrir plus sur la série et son auteur. A lire par curiosité.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4884 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}