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Critique de cathfd
Nouvelles, romans, littérature jeunesse, journalisme, théâtre, traduction, il restait à Béatrice Hammer dont je vous ai présenté récemment Cannibale blues, un genre à explorer, le polar. C'est chose faite avec Une baignoire de sang !
J'ai beaucoup aimé ce roman aux courts chapitres qui entretient le suspense jusqu'au bout. Une enquête qui démarre avec le corps d'une jeune journaliste Julie, trouvée morte dans sa baignoire. L'enquêtrice flaire rapidement que le suicide ne colle pas avec la personnalité de la jeune femme.
La force de ce roman tient dans ses personnages et sa construction. Il est porté par deux beaux portraits de femmes. L'enquêtrice Gloria, une maman solo débordée, forcément, qui jongle entre vie privée et boulot dont l'enquête va déranger les intérêts de gens tout puissants et une jeune femme SDF, Mina dont on suit en parallèle le destin douloureux, dont la route croisera celle de la journaliste et celle de Gloria.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, l'autrice a peaufiné ses portraits avec finesse. Entre Kalter le beau légiste, Quintré le patron actuel, Avici l'ancien patron, Rachid l'adjoint, Momo le SDF, Catherine la mère de la victime le panel est large sans que jamais on se perde dans les personnages. Les chapitres sont courts, ils se succèdent avec fluidité. Même quand on connaît les tenants et aboutissants de l'histoire, il reste encore à savoir comment Gloria et Mina vont s'en sortir...
Je suis fan de polars et thrillers, j'en lis beaucoup et celui-ci sort des sentiers battus des thrillers aux crimes complexes et tordus, où il y a surenchère de violence, aux flics pathétiques à force de clichés. Cette enquête tranquille à la Maigret est un régal.
J'espère vraiment pouvoir retrouver Gloria sur une nouvelle enquête tant j'ai aimé ce polar plein d'humanité !
Lien : https://www.instagram.com/ca..
J'ai beaucoup aimé ce roman aux courts chapitres qui entretient le suspense jusqu'au bout. Une enquête qui démarre avec le corps d'une jeune journaliste Julie, trouvée morte dans sa baignoire. L'enquêtrice flaire rapidement que le suicide ne colle pas avec la personnalité de la jeune femme.
La force de ce roman tient dans ses personnages et sa construction. Il est porté par deux beaux portraits de femmes. L'enquêtrice Gloria, une maman solo débordée, forcément, qui jongle entre vie privée et boulot dont l'enquête va déranger les intérêts de gens tout puissants et une jeune femme SDF, Mina dont on suit en parallèle le destin douloureux, dont la route croisera celle de la journaliste et celle de Gloria.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, l'autrice a peaufiné ses portraits avec finesse. Entre Kalter le beau légiste, Quintré le patron actuel, Avici l'ancien patron, Rachid l'adjoint, Momo le SDF, Catherine la mère de la victime le panel est large sans que jamais on se perde dans les personnages. Les chapitres sont courts, ils se succèdent avec fluidité. Même quand on connaît les tenants et aboutissants de l'histoire, il reste encore à savoir comment Gloria et Mina vont s'en sortir...
Je suis fan de polars et thrillers, j'en lis beaucoup et celui-ci sort des sentiers battus des thrillers aux crimes complexes et tordus, où il y a surenchère de violence, aux flics pathétiques à force de clichés. Cette enquête tranquille à la Maigret est un régal.
J'espère vraiment pouvoir retrouver Gloria sur une nouvelle enquête tant j'ai aimé ce polar plein d'humanité !
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