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Critique de gromit33


Ce roman est le deuxième texte que je lis de cette auteure coréenne (dans le cadre de mon challenge année de la Corée). J'avais lu et apprécié « Pars, le vent se lève ». Il y avait beaucoup de poésie dans ce texte. « Celui qui revient » est très différent mais j'ai ressenti du plaisir à le lire, malgré un sujet et thèmes très difficile. L'auteure nous décrit une période sombre de l'histoire de la Corée. En mai 1980, en Corée du Sud, une insurrection s'st déroulée et la répression des manifestations a été très violente. Ce pan de l'histoire de ce pays a alors été occulté et une chape de silence s'est abattue sur les victimes. L'auteure décide alors de nous raconter cette quête sur ces victimes. Un texte polyphonique nous permet de découvrir les journées où se sont passées ces événements. Que ce soit du point de vue d'un jeune lycéen, d'une jeune femme qui est devenue traductrice et décide de raconter son arrestation et emprisonnement. Ce texte parle d'événements tragiques, des images fortes jalonnent le texte, que ce soit les manifestations réprimées dans la violence, des séances de torture subies par les prisonniers. Mais il y a aussi des moments tranquilles et il y a surtout un hommage à la résilience de victimes ou parents des victimes/ Comment et peut-on continuer à vivre après avoir vécu de tels événements. Bien sûr, on est en Corée mais ce roman-récit a une portée universelle car de tel événement ont et peuvent se passer dans n'importe quel coin de la planète. A nouveau un roman qui m'a beaucoup impressionné et cela grâce à cette année de la Corée, manifestation si discrète, malgré la venue d'auteurs lors du salon du livre de Paris. En tout cas, des auteurs à découvrir.
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