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Critique de Syl


Je me suis enfin décidée à lire la fin de cette série très originale et la lecture de ce dernier épisode ne fut pas des plus simples ! On en ressort les méninges épuisées. Mais comment a fait l'auteur pour s'y retrouver ? Soit l'intérieur de sa tête est bien compartimenté, soit c'est complètement azimuté !Dans le dernier opus, nous avions laissé les orphelins Baudelaire avec le Comte Olaf à bord d'un bateau ; toujours sous l'emprise de ce diable d'homme ! le narrateur Lemony Snicket en est dépité et compare leur histoire à un oignon, avec plusieurs couches de pelures et des torrents de larmes. Donc... en pleine mer et ne pouvant fuir ailleurs, les enfants sont obligés de voir le Comte Olaf se gargariser d'avoir détruit le VDC, heureux et rêveur sur un petit nuage... Mais dans le ciel, des nuages bien moins confortables annoncent une tempête qui va les secouer et pousser le bateau vers une île en le faisant échouer. Rescapés de leur naufrage, les Baudelaire encombrés d'Olaf, sont accueillis par une petite fille qui s'appelle Vendredi. Elle raconte alors qu'à chaque tempête, un membre de leur communauté part en repérage sur la plage pour voir les objets que les vagues ont ramenés. Dirigée par un ancien, Ishmael le Grand Falcificateur, la société vit en autarcie depuis des années sans pouvoir regagner le continent.Après une énième "bêtise", le Comte Olaf est banni et laisse Klaus, Violette et Prunille découvrir seuls ce nouveau monde régi par des règles très strictes. Malgré les sourires et les politesses de bienvenue, Ishmael leur fait bien comprendre qu'aucun écart n'est permis, sous peine de représailles.Contraints de suivre les us de la communauté, les enfants essaient de s'acclimater et de profiter pleinement de cette quiétude toute nouvelle car on peut dire que depuis la mort de leurs parents, les péripéties et les tragédies se sont enchaînées ! Mais... (il y a toujours un "mais" dans leurs aventures)... leur répit ne sera que temporaire ; le Comte Olaf est toujours là !Ce dernier tome est comme une récompense, comme si l'auteur tapotait le lecteur sur le dessus de sa tête en disant : "C'est bien ! tu as tenu le coup jusqu'ici.". Parce que ce ne fut pas toujours une sinécure avec des épisodes de qualité variable.Donc, même si l'écriture est farfelue et qu'elle demande beaucoup d'attention, on comprend petit à petit l'origine du VDC et l'implication des parents Baudelaire au sein de cette organisation secrète. Qui sont les Baudelaire, les Snicket et le Comte Olaf. Quant à la dernière page, la fin de "La fin", elle clôt une saga hors norme tout en laissant à l'auteur la possibilité d'en continuer une autre avec nos jeunes héros."Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" n'ont pas été toutes désastreuses... alors je pourrais les recommander à un petit lecteur, lectrice, qui a le goût de la fantaisie, de l'alambiqué, du grotesque, et qui curieux cherchera à poursuivre vaillamment la lecture de ces treize volumes.
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