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Critique de PrettyYoungCat


"Elisabetta Shapiro est une vieille dame qui vit seule dans sa maison familiale en plein coeur de Vienne, perdue dans ses souvenirs. Les bons, ceux de la jeunesse et de l'insouciance, des beaux jours et des premières amours, des rires de ses soeurs et des étés. Mais les pires aussi. Les années 1930 et la montée du nazisme, l'arrestation de sa famille, la perte et la solitude, les immenses brutalités de l'Histoire et les irréparables chagrins. Tout ce qu'Elisabetta ne peut oublier, terrassée par le dilemme des rescapés. Jusqu'à ce que Pola, jeune danseuse à l'Opéra, emménage chez elle, bousculant profondément ses habitudes. Malgré leurs différences, les deux femmes vont peu à peu se rapprocher et nouer des liens plus forts qu'elles ne l'auraient imaginé..."

C'est contraire à mes habitudes de recopier la quatrième de couverture, mais j'étais bien en peine de résumer ce livre qui m'a totalement perdue.

L'histoire m'a semblé comme les brumes d'un rêve aux contours mal définis. Un rêve opaque et désarticulé comme les divagations d'une vieille dame à la conscience égarée.
Entre les fantômes du passé qui reviennent au présent, le présent et le passé lui-même où tout se superpose je suis restée dans une totale confusion qui m'a empêchée de ressentir toute émotion, tout attachement aux personnages.

J'avais beaucoup hésité à acheter ce livre car je devinais un scénario maintes fois repris : celui de la vieille dame qui raconte ses souvenirs de la seconde guerre mondiale. Mais comme c'est tout de même une tranche de l'Histoire qui m'attire énormément, je me suis lancée.
Ce n'est finalement pas du tout ce que j'y ai trouvé. Mais à la limite j'aurais préféré.

L'histoire est terriblement lente et il ne se passe pas grand chose. Ajouté à l'apparente incohérence du récit, j'ai passé un très très long moment à lire ce livre pourtant pas bien épais...

Il arrive que les choses nous échappent... et à l'image des pots de confiture d'abricot qui reviennent comme une madeleine de Proust, j'avoue avoir eu plaisir à passer à autre chose (je n'aime pas la confiture d'abricot !)...
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