AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Erik_


Erik_
30 novembre 2020
C'est la première fois que je lis une bd israélienne. C'est tiré d'un roman de Etgar Keret qui l'adapte sur le support du 9 ème art. Je dois bien avouer que c'est très bizarre.

J'ai mis du temps à comprendre que les personnes sont toutes mortes et qu'elles évoluent dans une sorte de dimension parallèle qui ressemble à notre monde en tous points. Pourtant, la première page était sans équivoque sur la mise en bière du héros !

Je devrais juste préciser que tous les personnages se sont suicidés. On rencontre même un clône de la fameuse rock-star Kurt Cobain. Une Juliette, par exemple, cela sera le nom donné aux suicidés qui ont avalé des cachets ou du poison. On y voit également un kamikaze palestinien. Bref, c'est à la fois absurde et déroutant mais quand on commence à lire ce récit, on ne peut plus s'arrêter car c'est intriguant.

J'ai été séduit par l'originalité de ce concept. Ce n'est point du tout morbide. C'est traité à la manière d'un comics d'un point de vue graphique. le héros veut retrouver sa dulcinée dans ce monde étrange. Cependant, il y a quelques situations qui semblent réellement inutiles. le tout reste très satirique et un brin onirique. A découvrir pour changer un peu d'horizon.

Les auteurs:
Né en 1967 à Tel-Aviv, Etgar Keret est un véritable porte-parole de la jeune génération israélienne. Ses brèves nouvelles en forme de bulles, ses BD ou ses films disent, dans une langue crue teintée d'humour et de désespoir, l'inadéquation profonde des jeunes dans un monde fait par les adultes, leurs parents, et auquel ils ne se sentent pas du tout adaptés.

Asaf Hanuka, jeune dessinateur israélien, a su s'imprégner de la culture française de l'entre-deux-guerres, et mélange avec aisance toutes les tendances de l'art graphique.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}