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Critique de mh17


mh17
12 février 2022
Ce que j'ai préféré dans ce roman c'est la couverture.
« Maha Harada a longtemps travaillé comme conservatrice de musée au Japon et à New York avant de se tourner vers l'écriture ». Eh bien ça se voit.
2000. Orie Hayakama travaille comme surveillante de musée à Kurashiki au Japon. Autrefois elle était une brillante historienne de l'art expatriée à Paris, grande spécialiste de Henri Rousseau (Il ne faut pas dire le Douanier, c'est pas bien du tout de dire le Douanier Rousseau car douanier c'était sa « fonction » et c'est pas correct de le réduire à sa « fonction », sachez-le, bande de nullos !). Elle est revenue au Japon enceinte, sans donner davantage d'explication à sa mère, qui sourit sans poser de questions, telle Mona Lisa. Et la gamine eurasienne est devenue une adolescente rebelle qui met des chewing-gum partout dans le musée. ( Douanier, n'est pas une « fonction » enviable mais surveillant de musée c'est formidable car « on se trouve au plus près des oeuvres d'art, on peut les regarder dans les yeux, entendre leur voix », c'est encore mieux que conservateur, si, si). Soudain sa vie quotidienne obscure et routinière mais néanmoins formidable est interrompue par la convocation du patron . le musée voudrait emprunter au MOMA le Rêve (voir couverture). Or l'assistant conservateur américain, Tim Brown exige la présence d'Orie.
Retour en arrière 1983. Tim Brown est l'assistant du conservateur Tom Brown au MOMA. (Retenez, Tim il y a un i dedans, c'est le sous-fifre, le riquiqui et Tom c'est le boss avec un o dedans). Tim reçoit une invitation impérative du mystérieux collectionneur Konrad Beyler lui demandant d'expertiser une toile inconnue du Doi…de Henri Rousseau. Là-bas, à Bâle, il se retrouve en compétition face à la redoutable Orie Hayakawa. Ils devront expertiser la toile en sept jours à partir d'un vieux livre. Celui ou celle qui fournira au vieux collectionneur l'expertise la plus convaincante pourra disposer du tableau. Mais très vite les deux jeunes experts subissent des pressions émanant des musées et des marchands d'art…


J'ai appris des choses sur les coulisses du marché de l'art, les mécanismes de prêts et de vente. Mais un documentaire aurait fait l'affaire. Je me suis redoutablement ennuyée. On se croirait dans un téléfilm policier américain ou un mauvais manga avec un suspense à deux balles qui s'étire en longueur. Les personnages respectent la parité et sont insipides. L'écriture est totalement fonctionnelle : à défaut de style, l'autrice, qui prend vraiment son lecteur pour un crétin, utilise des polices de caractères différentes. En italiques, on a droit à des leçons d'art, des biographies et autres pensées lénifiantes des deux personnages et puis en petits caractères on a le fameux livre du collectionneur dans lequel Yadwiga, le beau modèle du Rêve est le principal protagoniste. Ce récit qui aurait pu être intéressant est totalement superficiel, comme le reste.
Je mets deux étoiles pour la couverture représentant une partie du merveilleux Rêve du Douanier Rousseau.
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