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Critique de MarionJL
Dans ce deuxième tome qui reprend l'essai “Sapiens” de Yuval Noah Harari, les auteurs abordent la notion de révolution agricole, qui semblent reprendre le mythe de l'âge d'or, d'une humanité heureuse avant une catastrophe déclenchée par leur orgueil.
Pour Harari, la révolution agricole s'est imposée parce qu'elle procède de la sélection naturelle qui ne laisse pas de place au choix pour l'espèce humaine. Mais si on avait pu choisir, on serait resté des chasseurs-cueilleurs car la sélection naturelle ne prend pas en compte la notion de bonheur et de bien être. A la base de tous nos fléaux actuels (désastres environnementaux, inégalités dans les sociétés, violence…), on retrouve cet embranchement il y a 11 000 ans.
J'ai un peu de mal avec ce discours car c'est une vision très négative de la vie sur terre. Et même s' il décrit sûrement bien les processus de domestication végétale et animale. On a un peu l'impression que la conclusion à en tirer c'est de tuer toute l'humanité pour revenir aux 5 millions d'humains chasseurs cueilleurs qui vivaient en harmonie avec la nature. Mais la BD a la particularité d'être très claire, de bien poser les notions (étonnamment, à part celle du bonheur qui est pourtant centrale au raisonnement) et d'amener le lecteur à réfléchir.
La partie sur l'ordre social imaginé est très intéressante aussi pour les mêmes raisons de nous secouer un peu dans nos certitudes et de nous pousser à réfléchir. Cependant, il ne souligne pas tout à fait assez la nécessité d'un tel ordre pour organiser des sociétés. Par exemple, il n'explique pas que le code d'Hammourabi pour barbare qu'il nous paraisse, était en fait à l'époque une façon de limiter l'escalade de la violence et les vendettas à n'en plus finir. On te crève un oeil, tu ne crèves qu'un oeil et pas deux ! Son commentaire par contre sur la place de la femme dans la société babylonienne m'a beaucoup intéressé et semble novateur.
D'après une interview des concepteurs de la BD, il y aura 5 tomes que je lirai avec grand plaisir et comme je n'arriverai pas à attendre la sortie des différents tomes, je pense que je vais me plonger dans l'essai dont le propos est très intéressant.
Pour Harari, la révolution agricole s'est imposée parce qu'elle procède de la sélection naturelle qui ne laisse pas de place au choix pour l'espèce humaine. Mais si on avait pu choisir, on serait resté des chasseurs-cueilleurs car la sélection naturelle ne prend pas en compte la notion de bonheur et de bien être. A la base de tous nos fléaux actuels (désastres environnementaux, inégalités dans les sociétés, violence…), on retrouve cet embranchement il y a 11 000 ans.
J'ai un peu de mal avec ce discours car c'est une vision très négative de la vie sur terre. Et même s' il décrit sûrement bien les processus de domestication végétale et animale. On a un peu l'impression que la conclusion à en tirer c'est de tuer toute l'humanité pour revenir aux 5 millions d'humains chasseurs cueilleurs qui vivaient en harmonie avec la nature. Mais la BD a la particularité d'être très claire, de bien poser les notions (étonnamment, à part celle du bonheur qui est pourtant centrale au raisonnement) et d'amener le lecteur à réfléchir.
La partie sur l'ordre social imaginé est très intéressante aussi pour les mêmes raisons de nous secouer un peu dans nos certitudes et de nous pousser à réfléchir. Cependant, il ne souligne pas tout à fait assez la nécessité d'un tel ordre pour organiser des sociétés. Par exemple, il n'explique pas que le code d'Hammourabi pour barbare qu'il nous paraisse, était en fait à l'époque une façon de limiter l'escalade de la violence et les vendettas à n'en plus finir. On te crève un oeil, tu ne crèves qu'un oeil et pas deux ! Son commentaire par contre sur la place de la femme dans la société babylonienne m'a beaucoup intéressé et semble novateur.
D'après une interview des concepteurs de la BD, il y aura 5 tomes que je lirai avec grand plaisir et comme je n'arriverai pas à attendre la sortie des différents tomes, je pense que je vais me plonger dans l'essai dont le propos est très intéressant.
