p. 74 : "La mondialisation, comme la localisation, doit être comprise, ..., comme un régime de production d'identité et de différence, c'est à dire d'homogénéisation et d'hétérogénéisation."
p. 60 : "La légitimation de la machine impériale est née des industries de communication, c'est à dire de la transformation du nouveau mode de production en une machine. C'est un sujet qui produit sa propre image d'autorité. C'est une forme de légitimation qui ne repose sur rien d'intérieur à elle-même..."
p. 85 : "A notre époque de communication tant célébrée, les luttes sont devenues incommunicables"
p. 65 : "L'armée et la police anticipent le travail (de ces) des tribunaux et préforment les règles de justice qu'ils doivent donc appliquer."
p. 63 : "L'intervention morale est devenue une force d'avant-garde de l'intervention impériale. En effet, cette intervention préfigure l'état d'exception et lefait sans tenir compte des frontières, armée de certain moyen de communicationles plus efficaces et orientée vers la production symbolique de l'Ennemi."
La constitution de l'Empire ne se forme ni sur la base d'un mécanisme contractuel ou fondé sur un traité ni par le biais de quelque source fédérative. La source de la normativité impériale est née d'une machine nouvelle, à la fois commerciale, industrielle et communicatrice - en bref, d'une machine biopolitique mondialisée.
C'est dans les expériences ambiguës des Nations unies que le concept juridique d'Empire a commencer à prendre forme.
L'ascension de la suprématie européenne est largement due au développement et à l'expansion du capitalisme, qui nourrit en Europe une soif de richesse apparemment insatiable.
L'idée contemporaine d'Empire est née de l'expansion du projet constitutionnel interne aux Etats-Unis.