Le Livre des noms oubliés

Le Livre des noms oubliés commence dans une bibliothèque en 2005 et se termine dans une autre bibliothèque la même année, mais l'essentiel du récit a lieu pendant la deuxième guerre mondiale. L'héroïne, Eva, est une jeune juive qui vit à Paris avec ses parents. Sa mère et elle échappent de justesse à la rafle du Vel d'Hiv alors que son père est capturé. Réfugiée en zone libre, ses talents de dessinatrice la font repérer par des résistants à la recherche de faussaires pour fournir des faux papiers aux personnes recherchées.
Alors qu'elle pensait fuir vers la Suisse, Eva va aider ceux qui l'ont accueillie dans le village. Elle s'occupera principalement de fournir une nouvelle identité à des enfants juifs en attente d'un passage en Suisse. Pour respecter la mémoire de leur famille, Eva note leur véritable nom sur un livre à l'aide d'un code que seul elle et son complice, Rémy, savent déchiffrer. C'est justement la résurgence de ce livre en 2005 qui est à l'origine du récit.

Le Livre des noms oubliés est un beau documentaire sur la vie clandestine lors de la seconde guerre mondiale, sur la confiance et les relations entre les gens dans une période où la moindre erreur pouvait coûter la vie. Savoir qu'il est inspiré d'une histoire vraie est un atout supplémentaire pour le lecteur qui se laisse happer par l'histoire.

Au rayon des critiques, le personnage de la mère d'Eva qui est insupportable. Elle ne comprend rien à ce qui se passe, accuse sa fille de tous les maux alors qu'elle va souvent au-delà du possible, elle agace fortement chaque fois qu'elle intervient. On trouve aussi une certaine naïveté dans le récit, dans cette phrase par exemple :
"Ces policiers étaient-ils tous des gens profondément mauvais ? Ou bien avaient-ils découvert un interrupteur, en eux, permettant d'éteindre leur humanité ? Appuyaient-ils sur ce bouton lorsqu'ils retrouvaient leur femme, le soir ?"
Un peu trop de culpabilité également, lorsque Eva s'interroge :
"— Vous croyez que nous servons à quelque chose ? demanda Eva après un long silence. Je me dis parfois que notre contribution à la Résistance est bien mince. Et il m'arrive d'oublier qu'il y a un monde hors de ces murs"
ou encore lorsque sa mère la rend coupable des malheurs de la famille, ou pire encore pour elle, l'accuse de perdre sa judaïté au profit des papistes.

Ces petits défauts ne gâchent pas ce récit qui a une très grande valeur en tant que témoignage. Ça reste un livre qu'on ne lâche pas avoir d'atteindre la fin.

Passionnée de seconde guerre mondiale, j'ai beaucoup de récits du genre dans ma PAL qui attendent d'être lu. Celui-ci, je l'ai dévoré, happée par l'histoire de ces personnages qui ont tout risqué pour sauver des vies. C'est un récit sur une branche de la Résistance passionnante à découvrir, celle de ceux qui dans l'ombre, opèrent la magie de leurs talents artistiques pour créer de faux papiers : Les faussaires.

Eva est étudiante en littérature anglaise mais elle est aussi juive et en 1942 elle a fui Paris avec sa mère après l'arrestation de son père dans une rafle. Elles devaient aller se réfugier en Suisse, mais c'est en zone libre qu'elles vont s'arrêter et qu'Eva va souhaiter rester pour aider la Résistance, en leur fournissant des faux papiers pour ceux qui fuient ou qui veulent se cacher. Un travail titanesque et dangereux. Elle décidera alors de garder une trace de toutes ces fausses identité, et des vrais qui s'y rattachent, en les codant dans un livre.

J'ai été séduite par cet aspect de l'histoire de la seconde guerre mondiale, c'est un récit passionnant qui vous transporte et n'aura eu de cesse de vous tenir en haleine tout du long. Entourée de personnes qui comme elle, oeuvrent pour le bien, comment savoir en qui avoir réellement confiance ? & comment gérer des sentiments naissants sans savoir si les lendemains seront propices à vivre heureux et libres ?

J'ai été fascinée par l'histoire, par ses personnages forts attachants, par le danger omniprésent, par les codes, la Résistance et tout ce qu'il s'y passe. C'est exaltant, révoltant, plein d'espoir même si l'on sait que beaucoup périront face à la cruauté des nazis, on ne peut qu'espérer de beaux lendemains.
Coup de coeur !

Un avis plus détaillé est disponible sur le blog :
Lien : http://www.livresavie.com/le..

Un bon livre qui raconte une histoire crédible basée sur la réalité, non pas que les personnages soient réels mais ils sont inspirés par un histoire vraie. Au début, les arrestations de juifs à Paris en 1942. Une famille, le hasard fait que la mère et la fille passent à travers les fillets. Comme je l'ai dit, l'histoire est inventée mais basée sur des faits réels et le hasard fait que j'ai entendu exactement la même histoire au sujet d'une famille arrêtée à cette époque et dont une partie s'en est échappée. L'enfant qui s'en est sorti est (très) connu et a décrit ces faits.
Donc la mère et la fille s'en sortent et vont en zone libre. La fille qui aime les livres se révèle être aussi une parfaite faussaire qui a créé de faux documents qui vont permettre de sauver des milliers de personnes.
Bonne histoire donc émouvante avec entre autre la mère qui refuse de voir la réalité et apparemment accuse sa fille de l'éloigner des traditions.
J'aime beaucoup aimé le livre, moins la fin, pas très vraisemblable.
Moins aussi cette volonté de dire que “dieu nous aidera” un peu trop appuyé. Mais il est vrai que la croyance a permis à beaucoup de tenir le coup. Même si…

"Ceux qui comprennent que les livres sont magiques auront les vies les plus heureuses".

Il est des gens pour qui les livres comptent.

C'est le cas d'Eva, qui a appris l'amour des livres grâce à son papa tant aimé.

Mais Eva a ce "malheur" d'être juive en 1942.
De voir son père adoré emmené lors d'une rafle.

Jeune femme pleine de courage, elle fuit vers la zone libre avec sa mère.
Objectif, la Suisse.

Et c'est dans un village français de montagne que commence le destin d'Eva.
Un chemin où elle fera abstraction de sa vie pour aider les autres.
Un chemin qui la mènera à devenir faussaire.
Faussaire pour créer de nouvelles identités à des enfants juifs.
Faussaire pour les aider à passer la frontière avec de faux papiers.
Leur offrir un avenir, de nouvelles vies.

Effacer leurs identités, reviendrait à les effacer pour toujours.
Eva a envie qu'ils retrouvent un jour leur vrai nom.
Le jour incertain mais espéré où la liberté serait retrouvée.
Où la guerre et ses atrocités prendraient fin.

Eva aidée de Rémy, va créer un merveilleux livre.
Le livre des noms oubliés.
Le livre de ceux qui, pour vivre, ont changé de nom.
Ont fui, ont eu peur, ont fait confiance aux mains qui se tendaient.

C'est une histoire bouleversante que celle d'Eva, Rémy & les autres.
Une histoire inspirée de faits réels de notre histoire avec un grand H.

Une histoire faite de mains qui se tendent.
De gens de l'ombre qui aident au prix de leur vie.
De résistants, de faussaires, de passeurs qui offrent de l'espérance.
Une histoire de courage, d'amitié, solidarité.
Une histoire où les traîtres existent aussi.
Où certains ne choisissent pas leur camp.
Ou le choisissent mal.

J'ai plongé de suite dans ce beau roman.
Je me suis attachée à Eva, ses compagnons de résistance.
Et tous ceux qui ont croisé sa route.

Eva, une amoureuse des livres.
Qui permettra à nombre d'enfants de prendre un nouveau chemin.

Une histoire où la solidarité n'est pas un vain mot.
Où l'amitié, l'amour, le don de soi, l'entraide, la résilience ont la part belle.

Une de ces histoires qu'on lit d'une traite.
Parce qu'on y apprend des choses.
Parce qu'on vibre avec les personnages.

Une belle découverte!
Une lecture que je recommande chaudement!




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Eva réussie miraculeusement à échapper à la rafle du Vél'd'hiv et se retrouve en Zone Libre, qui, sans surprise, n'est pas si libre que ça ! J'ai suivi à travers l'histoire d'Eva un sujet très peu connu pour ma part, celui des faussaires de la résistance, ceux et celles qui fabriquaient et dessinaient de faux papiers pour que certains puissent survivre. Je me suis beaucoup attachée à notre duo de faussaires Eva et Rémy, qui ont risqué leur vie pour sauver celles de nombreux juifs, surtout des enfants, en codant leurs nouveaux et anciens noms dans un livre pour pouvoir peut-être, pour les plus jeunes, leur communiquer plus tard leur véritable identité. Il y a un parallèle entre la seconde guerre mondiale et 2005, là où la Eva de 86 ans reconnaît son livre mais cette période là est moins présente et plutôt courte puisque l'essentiel de l'histoire se passe entre 1 940 et 1945. J'ai a un moment donné eu une véritable surprise, une réponse à une interrogation, qui m'a laissé comme ça =O. Puis la fin... je ne l'ai pas trouvé bâclé, mais elle est quand même très rapide à mon goût en comparaison du reste. Mais quelle fin !
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Le Livre des noms oubliés est un roman historique qui avait tout pour me plaire mais je n'ai hélas pas été totalement comblée par ma lecture. L'histoire se déroule en France en 1942 pendant la Seconde Guerre Mondiale et nous suivons Eva, une jeune femme d'origine juive, obligée de fuir Paris avec sa mère après l'arrestation de son père. J'ai beaucoup aimé l'histoire que j'ai trouvée prenante, révoltante et déchirante. En revanche, j'ai eu un peu plus de mal avec les personnages et il y en a notamment un qui m'a tellement agacée que dès qu'il faisait son apparition, je n'avais qu'une envie : celle de refermer le roman. Je n'ai pas non plus été séduite par le style d'écriture de l'autrice bien que j'ai fini par m'y habituer. le Livre des noms oubliés est un roman qui ne m'a pas totalement convaincue mais je ne regrette pas pour autant d'avoir pris le temps de le découvrir.

Le livre des noms oubliés est un roman pour servir la mémoire. Un roman pour célébrer le courage et la vaillance sans failles de ceux qui ont oeuvré dans l'ombre pour résister et sauver la vie de milliers d'autres personnes, parfois au péril de la leur.

Ce roman est singulier, car pour une fois il parle des Juifs sans nous emmener au coeur des camps de concentration. Pour une fois, le lecteur s'engage aux côtés de ces héros et ces héroïnes de la Résistance, ceux qui ont combattu pacifiquement.

Un roman empli d'amour et surtout d'espoir. L'espoir de retrouver un jour la liberté ; l'amour ; celui de réunir les familles ou au moins, d'en sauver les plus innocentes figures : les enfants. D'une plume pleine de bienveillance, Kristin Harmel conte avec émotion et justesse l'histoire d'Eva. Devenue faussaire, elle a aidé à évacuer des centaines d'enfants Juifs en Suisse.

J'aurais aimé que ce roman dure encore plus longtemps ; rester auprès d'elle, savoir ce qu'il est advenu de certains personnages rencontrés au fil des pages qui se tournaient à une vitesse vertigineuse tant j'étais happée par ma lecture.

Eva est une jeune adulte. Elle vit à Paris. Ses parents sont juifs et polonais. Elle assiste à l'arrestation de son père en juin 1942 par le judas de la porte de la voisine, car concours de circonstances, cette nuit-là, elle l'a passée avec sa mère à garder les enfants de la voisine. Eva est douée pour le dessin et va mettre ce talent à contribution pour confectionner de fausses cartes d'identité afin que sa mère et elle puissent rejoindre la zone libre. Elles atteignent finalement Aurignon. C'est dans cette ville que Eva rejoindra un réseau de résistance et contribuera aux passages d'enfants juifs en Suisse grâce à la confection de faux papiers. Lui viendra également l'idée de créer un livre des noms oubliés pour que ces enfants, parfois très jeunes, n'oublient jamais leur identité d'origine. Avec Remy, un co faussaire, ils conviennent d'un code dont ils sont les seuls à connaitre la clé.

60 ans plus tard, Eva retrouve la trace de ce précieux ouvrage, à la une du New York Times.

L'histoire est très bien ficelée. Les personnages sont attachants. Une ombre à ce tableau, un traitre se trouve parmi les résistants…

Livre très intéressant pour son coté historique: on découvre une facette de cette époque difficile et douloureuse, en particulier pour les personnes d'origine juive. C'est un bon roman, avec une histoire prenante et qui se tient, des personnages vrais et attachants. le style m'a paru simple, sans originalité particulière mais la lecture est agréable, sans temps morts et on y trouve beaucoup d'empathie: un bon moment. Sans doute après un certain temps tenterai-je une autre oeuvre de cette écrivaine.