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Critique de ATB007


04.02.2024 #008
J'avais feuilleté «la fille qui prenait les armes» avant de l'offrir à Noël, puis commencé mi janvier, abandonné, 512 pages, trop long, puis repris pour valider le challenge de janvier «polar historique»…

Deborah est placée à 5 ans au service d'une veuve acariâtre après que son père l'ait abandonnée, ainsi que sa mère et ses frères et soeurs.

A 10 ans, sous la protection d'un révérend, elle rejoint une ferme de Middleborough, afin d'aider la mère qui a du mal à tenir la maison avec 10 garçons.

1770, Deborah est privilégiée, elle a appris à lire à 4 ans et possède une prodigieuse mémoire. Mais le rôle de la femme c'est corvées et tâches ménagères, pas de s'instruire, et encore moins de faire la course dans les chemins comme un garçon manqué. Elle entretient néanmoins l'écriture par échanges épistolaires avec Elisabeth, nièce du révérend.

Lorsque Boston et d'autres villes s'enflamment pour chasser les Anglais et devenir indépendantes, c'est le début d'une guerre où sont enrôlés tous les hommes ou garçons de plus de 16 ans : au fil des mois les fils Thomas partent tour à tour, c'est un honneur de partir défendre la patrie face aux loyalistes.

Ayant toujours rêvé de voyage et de liberté, à sa majorité, 21 ans, Deborah qui a appris à se battre au milieu de cette fratrie et dotée d'une grande et mince silhouette, décide de s'engager se faisant passer pour un homme.

Dans les remerciements @amy.harmon.author nous explique être tombée sur cette histoire de femme soldat en 2021 alors que, professeure d'histoire, elle n'en avait jamais entendu parlée. Après de nombreuses recherches et recoupements, elle se lance dans le récit de cette incroyable femme qui n'a peur de rien, tout en romançant (trop a mon goût) une partie de son aventure, avec en support un journal intime, ses récits et ses lettres à Elisabeth qui nous permet de la suivre de 1770 à 1827…

#romanhistorique #amerique #independance #colons
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