La fille qui prenait les armes

La fille qui prenait les armes – Amy Harmon – USA - Âge non renseigné (étrange!) – 2023 – Charleston éditions
« — Connais-tu ta Bible ? demanda-t-il, comme pour me laisser une chance de me racheter.
— Oui. Et j'ai appris le catéchisme par coeur.
— Ah bon ?
Je me mis à réciter les questions et les réponses élaborées par l'assemblée des théologiens. »
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« — Oui. Une femme est ce qu'elle fait d'elle-même… en suivant le conseil de Dieu, bien sûr. Nous avons tous besoin du conseil de Dieu »
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« Avec la volonté de Dieu, nous serons réunis un jour. »
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Bon voilà. Je vous ai mis quelques extraits du début ; et ça ne se passe pas tout à fait à notre époque… | Je n'ai pas retenu grand-chose, cela dit, les « allusions » religieuses suscitent autant ma curiosité que des Fois, mon indignation. Je ne veux pas du tout partir dans un débat Religieux mais c'est certainement tout ce que cette Lecture a à nous apprendre. Pour être ouvert d'esprit, disons que cette Histoire fera du Bien aux Catholiques ; - )…
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

🧳 un nouveau départ 🧳

Deborah n'est pas bien née. Deborah est envoyée par ses parents au sein d'une famille d'accueil pour aider à l'éducation des dix garçons ainsi qu'aux diverses tâches de la maisonnée. Deborah est une fille, qui devient femme. Mais surtout Deborah a une soif et une volonté de faire ses preuves et se donner pour son pays … quand bien même elle mettrait sa propre vie en danger.

✨ils étaient dix ✨

Dix garçons entourent notre héroïne. Deux s'en vont en guerre , il n'en resta plus que huit. Alors ici pas d'enquête, la comparaison avec la reine du crime s'arrête là mais on s'attache à ses enfants et c'est le coeur lourd qu'on les voit partir au front. Enfin en théorie c'est ce qui aurait dû arriver sauf que là où le bât blesse c'est que ces personnages ne sont peut être pas suffisamment développés pour que mon attachement soit solide et pérenne.

✂️ coupez court ✂️

À coeur vaillant rien d'impossible, c'est un peu le mantra que l'on pourrait associer à cette jeune femme qui n'hésite pas un seul instant à user de tous les artifices pour se rendre elle-même au front. Entre roman épistolaire et tranche d'Histoire, la lecture a été très fluide. Les romantiques ne seront pas en reste , c'est d'ailleurs à mon goût un peu trop prépondérant dans la seconde moitié du roman…

⚖️ en bref ⚖️

J'ai aimé le côté historique, ce n'est pas souvent qu'on croise un récit autour de la guerre d'Indépendance, la plume est sympa et rend la lecture facile. Néanmoins le côté romance et la manque de développement de certains personnages auront eu raison de mon enthousiasme. Un roman à découvrir !

La fille qui prenait les armes d'Amy Harmon
Déborah Samson est voué à la servitude dès ses cinq ans. Abandonnée par son père, sa mère n'a pas les moyens de l'élever. A l'adolescence, elle change de famille et trouve sa place notamment grâce à une correspondance avec une femme qui est tout son contraire mais qui lui donne des ambitions. Quand la guerre d'indépendance éclate, alors qu'elle n'a plus de famille ni de foyer, elle s'engage sous un déguisement de soldat. L'histoire est inspirée d'une histoire vraie joliment romancée.
Déborah est un personnage impressionnant d'ambition et de détermination. Amy Harmon a construit un personnage magnifique que j'ai adoré accompagner à travers les difficultés de la guerre et les subterfuges pour cacher son identité. C'est une histoire émouvante qui prend vie sous la superbe plume d'Amy Harmon aux talents de conteuse indéniables.

J'ai eu la chance de découvrir ce roman grâce au bookclub organisé par La Kube et la maison d'Éditions Charleston. Nous étions 50 personnes chanceuses à recevoir le livre accompagné de goodies.
Dans ce roman nous découvrirons Déborah une jeune fille qui sera envoyée dans une famille pour les aider à leur ferme car ses parents ne peuvent pas subvenir à ses besoins ainsi que ses frères et soeurs.
Au fil des années les Thomas chez qui elle logera seront ravi de ses services et elle considérera leurs dix garçons comme ses frères. Déborah sera une petite fille et adolescente pleine de vie, énergique et d'envie de découvrir le monde.
Arrivera le jour où les fils Thomas partiront un par un à la guerre et sans en revenir. Déborah sera poussée par une envie de se battre et défendre la liberté. Elle se déguisera en garçon et elle partira à la guerre. Elle se débrouillera chaque jour pour cacher sa véritable identité à ses camarades de guerre. J'ai été très admirative de cette femme car elle passera par des épisodes épouvantables.
C'est un récit d'une femme extraordinaire, forte et d'une envie de dépendance. Qui se battra à tout prix pour être libre et avoir les mêmes droits que les hommes. C'est une femme qui déjà à l'époque voulait être émancipée.

C'est un roman historique tiré d'une histoire vraie qui nous plonge au coeur de la guerre d'Indépendance des États-Unis dans les années 1780.
J'adore la plume d'Amy Harmon qui nous plonge dans ces romans comme si nous étions à la place du personnage principal.

Merci à La Kube et à la maison d'Éditions Charleston pour cette expérience qui a été fantastique !

Ayant déjà lu et adoré tous les précédents romans de l'autrice, j'avais très envie de découvrir cette nouvelle histoire.

Inspirée d'une histoire vraie, Amy Harmon nous plonge en pleine guerre d'indépendance américaine aux côtés de Déborah une jeune femme incroyable qui m'a subjugué.

Elle a 10 ans quand elle est accueillie en tant que servante dans une ferme et 21 quand elle décide de s'engager dans l'armée. Ayant grandit auprès de jeunes garçons et détentrice d'un certains nombres de compétences elle se crée une autre identité. Celle d'un jeune garçon qui va faire preuve d'une grande bravoure et qui va combattre au côté des siens.

Mais quelle histoire! Que d'émotions ressentis tout au long de ma lecture. Les descriptions d'instants de guerre, la détermination de Déborah mais aussi sa force de caractère, sa combativité malgré les atrocités qu'elle va vivre… sans oublier la petite touche de romance.

Une femme remarquable au parcours admirable qui a montré avoir autant de détermination que ces compatriotes du sexe opposé.

Seul petit bémol, j'ai trouvé certains passages un peu long et trop descriptif. Mais j'ai adoré cette lecture que je vous recommande chaudement!

04.02.2024 #008
J'avais feuilleté «la fille qui prenait les armes» avant de l'offrir à Noël, puis commencé mi janvier, abandonné, 512 pages, trop long, puis repris pour valider le challenge de janvier «polar historique»…

Deborah est placée à 5 ans au service d'une veuve acariâtre après que son père l'ait abandonnée, ainsi que sa mère et ses frères et soeurs.

A 10 ans, sous la protection d'un révérend, elle rejoint une ferme de Middleborough, afin d'aider la mère qui a du mal à tenir la maison avec 10 garçons.

1770, Deborah est privilégiée, elle a appris à lire à 4 ans et possède une prodigieuse mémoire. Mais le rôle de la femme c'est corvées et tâches ménagères, pas de s'instruire, et encore moins de faire la course dans les chemins comme un garçon manqué. Elle entretient néanmoins l'écriture par échanges épistolaires avec Elisabeth, nièce du révérend.

Lorsque Boston et d'autres villes s'enflamment pour chasser les Anglais et devenir indépendantes, c'est le début d'une guerre où sont enrôlés tous les hommes ou garçons de plus de 16 ans : au fil des mois les fils Thomas partent tour à tour, c'est un honneur de partir défendre la patrie face aux loyalistes.

Ayant toujours rêvé de voyage et de liberté, à sa majorité, 21 ans, Deborah qui a appris à se battre au milieu de cette fratrie et dotée d'une grande et mince silhouette, décide de s'engager se faisant passer pour un homme.

Dans les remerciements @amy.harmon.author nous explique être tombée sur cette histoire de femme soldat en 2021 alors que, professeure d'histoire, elle n'en avait jamais entendu parlée. Après de nombreuses recherches et recoupements, elle se lance dans le récit de cette incroyable femme qui n'a peur de rien, tout en romançant (trop a mon goût) une partie de son aventure, avec en support un journal intime, ses récits et ses lettres à Elisabeth qui nous permet de la suivre de 1770 à 1827…

#romanhistorique #amerique #independance #colons

J'aime beaucoup l'écriture de Amy Harmon (j'avais vraiment apprécié son roman "Ce que murmure le vent").
À nouveau, Amy Harmon nous plonge dans un pan important de l'histoire d'un pays, dans "Ce que murmure le vent" nous vivions au rythme de la guerre d'indépendance en Irlande, ici c'est encore une guerre d'indépendance, mais elle se déroule en Amérique.
Sur une grande première partie de roman, on apprend beaucoup de choses sur cette période historique et c'est vraiment très intéressant. Quand arrive la romance, c'est un peu plus "à l'eau de rose" dirons nous... L'histoire avec un grand H passe au second plan et, de ce fait, je trouve que les deux parties du roman ne se valent pas (mais ceci n'engage que moi !)
De plus je suis étonnée de la grande différence entre la vraie vie de Déborah (relatée en fin de roman) et celle imaginée par l'autrice. Elle voulait probablement offrir une très belle histoire d'amour à son héroïne mais elle aurait très bien pu le faire avec le véritable destin de Déborah... Amy Harmon a suffisamment de talent pour cela !
Pour conclure, voici un roman intéressant et très agréable à lire, je le recommande aux lecteurs et lectrices qui aiment les histoires évoquant L Histoire !

Rien n'a été simple pendant les jeunes années de vie, pour Déborah Samson. Séparée de sa mère, qui ne pouvait pas tous les nourrir, ses frères, sa soeur et elle ont été dispersés, placés ailleurs. A 8 ans Déborah rentre au service d'une vieille dame acariâtre et à 10 ans, elle va travailler comme servante chez les Thomas, dans leur petite ferme au fin fond du Massachusetts.
Vive, énergique et dévouée, elle ne rechigne jamais à la tâche et abat une quantité phénoménale de travail. de par son caractère et de son quotidien au milieu des nombreux garçons du couple, elle a plus du garçon manqué que de la jeune fille fragile. Son seul échappatoire, les livres et son correspondance avec Elizabeth, la nièce du révérend.
Alors, quand l'heure des armes arrive et que petit à petit les hommes partent s'engager pour obtenir l'indépendance de leur pays, le sang de Déborah ne fait qu'un tour, elle est part aussi pour engager ces forces dans cette bataille. Car cette volonté de liberté fait écho à son besoin d'indépendance, de vivre pour elle, d'exister. Alors, elle se travesti en homme, devient "Rob" et va lutter, batailler et soutenir ces frères d'armes. Et au milieu de la violence et de l'horreur des combats, des amitiés et des liens forts vont se tisser, et Déborah va s'épanouir, se révéler et se prouver sa valeur.
Quel roman, quelle belle fresque historique. Basée sur une histoire réelle, c'est un pan entier de l'Histoire américaine qui nous est révélé. Mais avant tout, c'est l'histoire d'une femme incroyable, que rien n'arrête et surtout pas sa condition féminine.
C'est tellement bien écrit, intéressant, que les pages défilent sous les yeux, malgré nous. On passe par une multitude d'émotions, on vit intensément les choses, chaque personnage, chaque situation ramène une profondeur à l'ensemble.
Je vous recommande vraiment de partir à la découverte de cette guerrière à l'époustouflante modernité.

Impossible pour moi de passer à côté d'un roman d'Amy HARMON.
Je suis cette écrivaine avec une vive curiosité et une grande passion car j'ai aimé ces deux derniers romans : Ce que murmure le vent et Un tourbillon de sable et de cendre. Forte de cet intérêt pour sa plume et ses univers, j'ai été à nouveau conquise par son nouveau roman : La fille qui prenait les armes.

Cette nouvelle histoire est tirée de faits réels : une femme se travestit pour participer à la révolution américaine et suivre son désir d'épanouissement au sein d'une société où seul l'homme blanc, de bonne famille, a cette liberté d'actions et de gestes.

La liberté.
Déborah SAMSON la désire plus que tout au monde : être libre de ses mouvements, être libre d'agir, être libre de vivre l'expérience de son choix. libre de lire et de se remplir de connaissances, libre de courir, de s'épanouir, de combattre pour ses idées. Quelle somptueuse détermination que la sienne !

Ce roman est de bout en bout magnifique, prenant, intéressant, vibrant d'émotions. L'idée que cette femme a vraiment existé et a vécu ce qu'aucune autre a entrepris est aussi excitante qu'irrésistible.

J'ai vu évoluer cette petite fille sans attache, fragile, soumise, sous contrat de servitude jusqu'à ses dix-huit ans. Ses sentiments évoluent. Son regard sur sa famille et ses ancêtres se transforme mais son rêve reste intact jusqu'aux dernières pages de son histoire. Déborah est une héroïne qui a toute mon admiration. Je suis heureuse d'avoir fait sa connaissance dans cette aventure romanesque.

La galerie de personnages est une palette de visages et d'expériences qui enrichit le récit et qui le rend si attachant. John Paterson a captivé mon attention. J'ai suivi la correspondance d'Elizabeth et Déborah avec intérêt. Que dire de la famille Thomas ? Des compagnons de guerre du « Joli » ? Tous inoubliables.
Grands personnages de ce roman et petits êtres rencontrés au hasard de l'aventure, chacun à son importance et laisse une empreinte dans la vie de Déborah. Amy HARMON a le don leur donner vie en quelques paragraphes ou quelques pages, les rendant mémorables et vivants dans mon esprit.

Le contexte historique est riche de batailles, de questions sur le quotidien des troupes, d'interrogations sur le manque, sur la désertion, la trahison, mais aussi sur le dévouement, l'abnégation de l'être individuel au profil de valeurs pour tous. J'ai aimé tout cet apport de faits et d'évènements mêlé à la quête de Déborah.

L'histoire est parfaitement réussie, avec un scénario somptueux. Elle est passionnante tant pour la richesse de toute cette période de révolte et de combat mais aussi pour le beau et incroyable personnage de Déborah. Son altruisme, sa persévérance, sa sensibilité, ses réflexions sont autant de richesse que la plume d'Amy HARMON magnifie. J'ai dévoré le récit sans pouvoir m'arrêter. Il est tellement beau que je suis presque déçue d'en être arrivée à la fin.
Mon évaluation : Un TRES GROS coup de COEUR.
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Le point fort de ce roman est la narratrice Deborah Samson qui porte un regard lucide et volontaire sur le monde. J'ai découvert en lisant la note finale de l'autrice qu'elle avait été inspirée par une femme réelle.
Malgré une romance convenue, le roman ne fait pas perdre à son héroïne le bénéfice de l'émancipation qu'elle a gagnée en se déguisant en homme. Un bon divertissement.