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Critique de SeanDuffy
J'ai découvert Nelly Harrau, (a.k.a @bookly79 ) ici, sur Insta. Ses chroniques littéraires m'ont tout de suite interpelées, pas seulement par le choix ambitieux et original des ouvrages présentés. J'y ai trouvé une musique différente, une délicatesse particulière, une capacité rare à partager en quelques mots justes les émotions de ses lectures et à nous les faire ressentir.
Alors forcément j'étais curieux de lire ses romans, et je n'ai pas été déçu.
"Ma vie à une mort près" décrit la descente aux enfers d'une fillette puis d'une jeune femme, orpheline de mère et abandonnée par son père. Un court récit, nerveux, à l'écriture sèche et implacable. La violence, la révolte et le désespoir imprègnent chaque phrase sans jamais céder à la facilité du pathos.
Même s'il descend au plus profond de la noirceur, ce livre est un cri d'amour et l'amour à 18 ans c'est une quête d'absolu, parfois cruelle et impitoyable, à l'âge où nos doutes sont des certitudes. Parce qu'elle l'a écrit à 18 ans seulement ce 1er roman, et elle avait déjà su trouver son rythme, avec une maitrise étonnante, une efficacité crue. Son livre se lit d'une traite, en apnée, le poing fermé avec l'envie de libérer nos révoltes enfouies.
Je me réserve Fraise, son deuxième roman, pour plus tard, en attendant, je l'espère, un troisième. Quand on écrit comme ça à 18 ans, il y a forcément un don. Un don à honorer et à cultiver. Reconnue coupable de talent, il faut récidiver !
Alors forcément j'étais curieux de lire ses romans, et je n'ai pas été déçu.
"Ma vie à une mort près" décrit la descente aux enfers d'une fillette puis d'une jeune femme, orpheline de mère et abandonnée par son père. Un court récit, nerveux, à l'écriture sèche et implacable. La violence, la révolte et le désespoir imprègnent chaque phrase sans jamais céder à la facilité du pathos.
Même s'il descend au plus profond de la noirceur, ce livre est un cri d'amour et l'amour à 18 ans c'est une quête d'absolu, parfois cruelle et impitoyable, à l'âge où nos doutes sont des certitudes. Parce qu'elle l'a écrit à 18 ans seulement ce 1er roman, et elle avait déjà su trouver son rythme, avec une maitrise étonnante, une efficacité crue. Son livre se lit d'une traite, en apnée, le poing fermé avec l'envie de libérer nos révoltes enfouies.
Je me réserve Fraise, son deuxième roman, pour plus tard, en attendant, je l'espère, un troisième. Quand on écrit comme ça à 18 ans, il y a forcément un don. Un don à honorer et à cultiver. Reconnue coupable de talent, il faut récidiver !
