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Critique de Chaplum
Dans la petite ville de Lansquenet, Vianne et sa fille Anouk débarquent le jour du carnaval. Enthousiasmées par la joie, les couleurs et la fête, elles décident de s'installer sur place et ouvrent une confiserie, La céleste praline, face à l'église. Mais la petite ville vit sous l'emprise du curé, Reynaud, qui ne voit pas l'arrivée de Vianne d'un bon oeil, d'autant plus qu'il prend l'ouverture de la chocolaterie le premier jour du carême comme une attaque personnelle. Et lorsqu'elle refuse de le soutenir dans sa lutte contre les gens du voyage qui ont amarré leurs péniches au bord du fleuve, c'est la guerre ouverte.
J'ai vu l'adaptation cinématographique deux fois et j'avais adoré. Je ne sais donc pas pourquoi la lecture du roman en a été si fastidieuse. Peut-être que Vendetta avait été si prenant que ce livre m'est apparu bien fade à côté ou alors le souvenir du film a complétement parasité ma lecture. D'autant plus qu'il reste bien présent dans ma mémoire et que de nombreuses différences ont rapidement sauté à mes yeux. Là où dans le film, le vilain personnage hargneux était le maire, qui dominait un prêtre insignifiant, dans le roman, c'est le prêtre qui tient le rôle. Et il se confie à une personne inanimée couchée dans un lit, dont on découvre peu à peu l'identité. Une autre divergence de taille consiste dans la nature de la relation entre Roux, personnage incarné par Johnny Depp à l'écran, et Vianne. Bien d'autres discordances existent mais m'ont moins gênée.
Joanne Harris possède une écriture gourmande et savoureuse qui sied à merveille à une histoire qui porte un tel titre. La poésie est présente à chaque page, les personnages sont hauts en couleurs, la nature vit sous sa plume mais surtout on hume les arômes des pralines et on sent la texture du chocolat qui apparaît sous toutes ses formes. On a même parfois l'impression de le goûter tant la romancière en parle merveilleusement bien. Et pourtant, la magie n'a pas opéré comme avec le film et j'ai traîné ce livre pendant des jours, hésitant même à l'abandonner sans le finir, fait rare pour moi. Mais je me disais que je connaissais l'issue. Malgré tout, j'ai poursuivi. J'ai bien fait, car j'ai quand même eu des surprises. Et j'ai eu plaisir à passer ces quelques moments avec Vianne et Anouk, mais surtout Armande, cette vieille dame qui veut n'en faire qu'à sa tête et finir sa vie dans la dignité. Et Joséphine, cette femme qui prend enfin sa vie en main.
Joanne Harris fait sortir les habitants de Lansquenet de l'obscurantisme religieux dans lequel Reynaud les maintenait pour garder une emprise sur eux grâce à Vianne et c'est jubilatoire d'assister à sa défaite.
Je pense que ce n'était pas le bon moment ou le roman idéal pour moi découvrir la plume de cette auteure mais je tenterai un autre roman pour me faire une vraie opinion de son écriture.
Lien : http://www.chaplum.com/choco..
J'ai vu l'adaptation cinématographique deux fois et j'avais adoré. Je ne sais donc pas pourquoi la lecture du roman en a été si fastidieuse. Peut-être que Vendetta avait été si prenant que ce livre m'est apparu bien fade à côté ou alors le souvenir du film a complétement parasité ma lecture. D'autant plus qu'il reste bien présent dans ma mémoire et que de nombreuses différences ont rapidement sauté à mes yeux. Là où dans le film, le vilain personnage hargneux était le maire, qui dominait un prêtre insignifiant, dans le roman, c'est le prêtre qui tient le rôle. Et il se confie à une personne inanimée couchée dans un lit, dont on découvre peu à peu l'identité. Une autre divergence de taille consiste dans la nature de la relation entre Roux, personnage incarné par Johnny Depp à l'écran, et Vianne. Bien d'autres discordances existent mais m'ont moins gênée.
Joanne Harris possède une écriture gourmande et savoureuse qui sied à merveille à une histoire qui porte un tel titre. La poésie est présente à chaque page, les personnages sont hauts en couleurs, la nature vit sous sa plume mais surtout on hume les arômes des pralines et on sent la texture du chocolat qui apparaît sous toutes ses formes. On a même parfois l'impression de le goûter tant la romancière en parle merveilleusement bien. Et pourtant, la magie n'a pas opéré comme avec le film et j'ai traîné ce livre pendant des jours, hésitant même à l'abandonner sans le finir, fait rare pour moi. Mais je me disais que je connaissais l'issue. Malgré tout, j'ai poursuivi. J'ai bien fait, car j'ai quand même eu des surprises. Et j'ai eu plaisir à passer ces quelques moments avec Vianne et Anouk, mais surtout Armande, cette vieille dame qui veut n'en faire qu'à sa tête et finir sa vie dans la dignité. Et Joséphine, cette femme qui prend enfin sa vie en main.
Joanne Harris fait sortir les habitants de Lansquenet de l'obscurantisme religieux dans lequel Reynaud les maintenait pour garder une emprise sur eux grâce à Vianne et c'est jubilatoire d'assister à sa défaite.
Je pense que ce n'était pas le bon moment ou le roman idéal pour moi découvrir la plume de cette auteure mais je tenterai un autre roman pour me faire une vraie opinion de son écriture.
Lien : http://www.chaplum.com/choco..
