« Tout le monde a besoin d’un petit luxe, d’un petit plaisir de temps en temps. » (p. 58)
Guillaume quitta La Praline avec un petit sachet de florentins dans sa poche ; avant qu’il ait passé le coin de l’avenue des Francs-Bourgeois, je le vis se pencher pour en offrir un à son chien. Une caresse, un aboiement, le petit bout de queue qui s’agite. Comme je l’ai dit, il y a des gens pour qui donner ne pose aucun problème.
Les senteurs mêlées du chocolat, de la vanille, du cuivre chauffé et de la cannelle sont enivrantes, puissamment suggestives; l'âcre odeur terreuse des Amériques, le brûlant parfum résineux de la forêt tropicale. Le nectar des dieux. L'âpre élixir de la vie.
Nous aimons Dieu, mais nous le craignons d'avantage.
Les senteurs mêlées du chocolat, de la vanille, du cuivre chauffé et de la cannelle sont enivrantes, puissamment suggestives ; l'âcre odeur terreuse des Amériques, le brûlant parfum résineux de la forêt tropicale. C'est ainsi que je voyage à présent, comme les Aztèques dans leurs rituels sacrés. Le Mexique, le Venezuela, la Colombie. La cour de Montezuma. Cortès et Colomb. Le nectar des dieux, bouillonnant et moussant dans des coupes cérémonielles. L'âpre élixir de la vie.
"parfum qui règne dans cette boutique, un parfum de crème, de mashmallows, de caramel, assorti à l'entêtant mélange du cognac et des fèves de cacao, fraichement moulues.C 'est l'odeur d'une chevelure de femme, à cet endroit précis où la nuque rejoint le base tendre du crane, l'odeur des abricots mûrs sous le soleil, de la brioche toute chaude et des petits pains à la cannelle, du thé au citron et du muguet."...
« Je crois qu’être heureux est la seule chose qui compte » lui répondis-je enfin.
Le bonheur. Aussi simple qu’un verre de chocolat ou aussi tortueux que le coeur. Amer. Doux Vivant.
.."C'est un art dont je me délecte. Il y a un élément de sorcellerie dans toute préparation culinaire : dans le choix des ingrédients, dans le processus consistant à mélanger, à râper, à faire fondre, à infuser et à aromatiser, dans ces recettes empruntées à des ouvrages anciens, dans ces ustensiles traditionnels"...
Les enfants ont une nature sauvage, je le sais. Le mieux que je puisse espérer c’est un peu de tendresse, une apparence de docilité. Sous la surface, la nature sauvage demeure, pure, irréductible et insaisissable.
J'ai fait figurer sur la carte une ville jusque-là invisible.