En fan de
Jim Harrison, j'avais honte de ne jamais avoir lu
Dalva, qui l'a plus ou moins fait connaître. J'ai plongé dans cette histoire polyphonique avec plaisir, car de nombreux ingrédients chers à l'auteur me plaisaient et me rappelaient d'autres romans : les grands espaces, la nature, la proximité avec les animaux, l'héritage familial, les relations homme-femme décomplexées et complexes à la fois, les portraits de femmes fortes. Mais aussi un certain suspense, puisque
Dalva cherche plus ou moins son fils, qu'elle a fait adopter car elle n'avais que seize ans à sa naissance (c'est le fil conducteur du roman, en plus des racines indiennes de la famille).
Malheureusement, j'ai trouvé que le roman était extrêmement bavard, ça tire en longueur et quant au personnage de Michael, le prof que
Dalva fréquente, au secours, quel boulet ! Totalement en décalage avec l'ambiance du roman.
Bref, je me suis ennuyée à partir de la moitié du roman, et j'en suis fort contrite, car c'est un roman que j'aurais pu aimer follement. Quelque chose n'a pas marché...
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