A ce qu'il parait, un bon écrivain n'est jamais un bon lecteur de son propre livre, car à la lecture de la première phrase il a envie de le réécrire...
Jim Harrison à la fin de sa vie, ne considérait pas "
Dalva" comme un chef d'oeuvre...
Il y voyait des "imperfections", mais le Big Jim aimait
Dalva... cette femme si forte...
Et puis, on est de centaines de milliers à aimer "
Dalva"...alors pourquoi changer un iota ?
Jim Harrison a du écrire ce livre avec une plume de chef sioux, trempée dans du sang mêle de larmes...
Beauté et mélancolie s'unissent en douceur, comme une nuit d'été..
Mais la blessure saigne et lance ses dards douloureux à nos gerçures jamais cicatrisées dans un hiver glacial..
Dommage, à mon simple avis, que la deuxième partie du livre, celle consacrée à Michael, soit inférieure aux deux autres parties (
Dalva et son aïeul)...
Michael est obsédé par l'alcool, la bouffe et le cul (féminin)....
Est-ce un ersatz de Harrison ?..
N'est-ce pas
Flaubert qui disait que : "L'auteur dans son oeuvre doit être comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. " ?
Jim Harrison est éternel.
Souhaitons-le.