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Critique de Thyuig


S'il se lit sans déplaisir, ce dernier recueil de deux novellas signé Jim Harrison n'atteint tout de même pas les sommets les plus haut de la chaîne littéraire personnelle de l'auteur.
La première histoire met en scène Clive, un jeune vieux en pleine crise de la soixantaine : que vais-je bien devenir, vers qui aller, plais-je encore, quel est mon secret désir ? Passés ces quelques questionnements, on ne retient pas grand-chose sinon une lente mise en application de la méthode déjà largement traitée dans les écrits antérieurs d'Harrison mais avec davantage de maîtrise. Ici, Clive parait juste chiant et lourd à suivre. En fait, on s'en cague un peu de ses histoires. Il pourrait bien débarquer des martiens dans son jardin, on s'en ficherait.
Harrison est un génie, si si, mais là, additionner ses thèmes les plus fétiches ( en vrac : vieillesse, divorce, ornithologie, famille, lubricité, opposition urbain/rural) ne suffit pas à faire de cette nouvelle au titre encore obscur pour moi - Au pays u Sans-pareil - un écrit pertinent digne du talent e son auteur.
Quand à la seconde novella - Nageur de rivière -, passé l'adaptation nécessaire de l'admission d'une situation abracadabrante : un jeune homme ne se déplace qu'en nageant....; elle se lit avec plaisir. Mais oui, c'est gros, un peu trop pour un auteur si fin et sensible. Ici, il joue, semble-t-il, les dernières cordes de son larmoyant violon, toute cassant les unes à la suite des autres. Je lirai avec plaisir sa dernière note mais pour ce nageur de rivière, on a frôlé la dissonance.
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