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Critique de elna44


Quel plaisir que la relecture d'un livre commencé à l'âge de 16 ans ! Liszt est impétueux, fougueux, emporté, fier, très fier de lui, infatué même. Et la plume d'Harsanyi si belle et si proche de celle De Stendhal. J'ai vibré intérieurement au son du piano, des débuts, des gammes, des arpèges, à la fin, à la Faust Symphonie,aux oeuvres liturgiques, été emportée par les mille consonances et nuances de l'orchestre dirigé avec fougue, j'ai été chacune des centaines de femmes séduites par ce tempérament de feu. Et j'ai aussi été éblouie par tout ces souverains, grands-ducs, rois, reines qui se sont pressés à ses pieds. Mais quelle déception malgré tout quand j'ai découvert au fil de la lecture que Liszt à 10 ans restait le même à 70 ans, quelle déception, oui, de ne pas découvrir cette sagesse propre à l'homme mûr, et de lire encore que lui importaient les plis de sa soutane à la fin de sa vie. Liszt reste l'homme du monde, du monde romantique de son époque. Nous croisons au fil des pages Chopin, George Sand, Balzac, Hugo, Czerni, Salieri, De Musset, Wagner, et quelle passion pour Wagner !, mais aussi Berlioz, Bizet, Baudelaire, Schumann, Brahms, Schubert, Borodine et tant d'interprètes qui ont marqué leur époque et sont finalement restés dans les limbes. Jamais je n'aurais imaginé une vie plus remplie, plus intense, plus vibrante que celle de Liszt, certaines tournées sont résumées par l'auteur avec une pointe d'humour par de simples mots tant cela lasse de lire à chaque page son succès. Au fil de ces 750 pages je n'ai été que musique et émotions.
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