L'autrice conte tour à tour l'histoire d'une mère afghane, depuis son enfance malheureuse de petite orpheline jusqu'à son départ pour l'Europe, puis celle de son fils aîné, qui, séparé de sa famille par un concours de circonstances, tente de la rejoindre.
Une fois de plus,
Nadia Hashimi nous renseigne sur la condition des femmes de ce pays, puis de ceux de la longue traversée de l'héroïne, femme libre, et mère courage
ne pouvant plus être une épouse comblée, son mari ayant été assassiné par les talibans .
Quand Fereiba croit être enfin heureuse, un obstacle se dresse à nouveau sur son chemin.
La route de l'exil est semée d'embûches, longue et difficile, en particulier pour les mineurs isolés. le fils doit distinguer les personnes auxquelles il peut se fier des autres, il entame ainsi le dur apprentissage de sa vie.
Ce texte est émaillé de poèmes afghans, d'une touche de surnaturel (cf. l'ange gardien) et de sages paroles sur les liens familiaux.
La fin nous laisse dans l'expectative... Y a-t-il une suite ?
Je me suis dis que ces histoires d'exil font de beaux récits, mais comment lutter contre toute cette misère autrement que par des mots - même si ceux-ci contribuent à ouvrir les yeux des nantis que nous sommes.
Commenter  J’apprécie         280