AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Diabolau


Nos cinq Lulus fuient le front qui se rapproche, s'enfonçant en zone occupée.
La série repart à la hausse, prenant cette fois pour cadre le célèbre familistère de Guise, sorte de logement de patronage social précurseur, duquel Régis Hautière est visiblement un spécialiste puisqu'il a déjà écrit un livre sur le sujet.
Dans leurs pérégrinations, ils vont croiser plusieurs adultes, et tous vont les aider avec plus ou moins de zèle. Pas d'indifférent, pas de profiteur, pas de prédateur, pas de satyre, pas de Thénardier... que des gens bien. Et vous savez quoi ? C'est rafraîchissant, et je pense finalement très crédible. Bon, certains sont un peu bougons, voire carrément soupe-au-lait, mais au final, ce ne sont jamais de mauvais bougres.
Les Français se serrent les coudes car la vie est dure pendant cette occupation, très très dure. On manque de tout et les Allemands se servent copieusement. Là aussi, c'est conforme à la réalité ; les gens qui avaient vécu les deux occupations le savaient bien : les Allemands furent bien plus durs durant la première guerre mondiale que durant la deuxième, où ils avaient pour consigne de faire ami-ami avec la population.
Mention spéciale pour le moustachu qui les accueille au familistère, criant de vérité avec son parler ch'ti, satibleu !
Petit bémol : les longues conversations en VO entre les soldats allemands, traduites en notes de bas de page toutes petites, deviennent pénibles à la longue et nuisent à la fluidité de la lecture (même si elles contribuent au réalisme), et les conversations entre les gamins restent tout de même moins réussies que dans le premier tome.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}