Entraînez vos enfants dans une lecture passionnante au coeur de la Grande Guerre avec LA GUERRE DES LULUS de Régis Hautière et Hardoc, la série de bandes dessinées qui a inspiré le film !
- Quand t'auras une femme, fiston, ne la laisse pas chanter. Les filles qui chantent, au bout d'un temps, elles se prennent pour des oiseaux...
...et, un jour, elles s'envolent.
On a tous des défauts et des trucs qu'on cache au fond de nous, ouais... On a tous un côté sombre...Y a que le soleil qu'a pas d'ombre.
- Et puis, pourquoi qu'on l'appelle le "bon" Dieu? Si il fait rien qu'à punir les gens, on devrait l'appeler plutôt le mauvais diable.
- Non, sérieux, je crois pas qu'il nous punira. Ou alors faudrait vraiment qu'on fasse des saloperies.
- Des saloperies comme quoi? Comme cracher sur l'abbé?
- Ouais... des trucs du genre. Ou même des pires...
- Des pires que cracher sur l'abbé?! Si il faut faire pire que cracher sur l'abbé pour que le bon Dieu il nous punisse, alors, c'est sûr, il nous punira pas.
- La marée? c'est quoi?
- C'est quand la mer s'en va.
-La mer s'en va?
- Ouais. Des fois. Comme une femme qu'aurait des envies d'aller voir ailleurs. Sauf que la mer... elle revient toujours.
- Alors pourquoi elle s'en va?
- A cause de la lune. Un type m'a dit que, toutes les deux, elles s'attirent. Comme des aimants. La lune est là. Elle passe au dessus de la mer et la mer la suit. Elle essaie même de la rejoindre.
- Dans les étoiles?
- Ouais. Elle se tend vers le ciel. Comme ça. Elle voudrait la toucher, mais elle peut pas. Elle est trop lourde. Et, petit à petit, la lune s'éloigne. Elle finit par disparaître de l'autre côté du monde. Alors la mer revient.
- Sur ses petites pattes?
Le désespoir, c'est quand les belles promesses du futur deviennent des illusions du passé.
Moins on a d'espoirs, moins on a de déceptions, pas vrai?
La franchise ne consiste pas à dire ce que l'on pense mais à penser ce que l'on dit.
Le brouillard, c'est un nuage qui est tombé par terre.
- Haut les mains ! Videz vos poches ! (...)
- Comment ?
- Comment quoi ?
- Comment on fait pour vider nos poches avec les mains en l'air ?
- Ben, vous les baissez.
- Faudrait savoir...
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.