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Critique de thburdet
Effectivement, Français et Canadiens francophones ont joué un rôle non négligeable dans l'exploration du continent nord-américain, Gilles Havard a ici le mérite de nous le remémorer.
On le constate encore aujourd'hui par les traces laissées via nombre de toponymes et de patronymes aux États-Unis.
L'auteur braque le projecteur non sur les grands explorateurs habituellement cités que sont Cartier, Champlain... mais plutôt sur les auxiliaires, les aventuriers, les coureurs des bois... ceux qui ont voulu profiter du vent de liberté et des opportunités offerts par ces nouveaux horizons.
Ils ont commercé, se sont mélangés, ont aimé les autochtones, et ont joué le rôle de maillon intermédiaire entre les cultures amérindiennes et européennes.
Pour autant ils ont été oubliés et leur rôle occulté, effacés comme l'ont été les tribus indigènes par le rouleau compresseur de la colonisation anglo-saxonne.
Cet ouvrage, qui compile le récit des existences aventureuses d'une bonne douzaine d'entre eux, pourrait d'ailleurs laisser penser qu'une Amérique francophone aurait été plus respectueuse de la préservation des cultures locales, plus soucieuse d'une bonne cohabitation.
C'est probablement un raccourci abusif... la préservation et le développement de la Nouvelle France auraient-ils vraiment conduit à un résultat différent ?
Il est quand même doux d'y penser au sortir de cette lecture.
On le constate encore aujourd'hui par les traces laissées via nombre de toponymes et de patronymes aux États-Unis.
L'auteur braque le projecteur non sur les grands explorateurs habituellement cités que sont Cartier, Champlain... mais plutôt sur les auxiliaires, les aventuriers, les coureurs des bois... ceux qui ont voulu profiter du vent de liberté et des opportunités offerts par ces nouveaux horizons.
Ils ont commercé, se sont mélangés, ont aimé les autochtones, et ont joué le rôle de maillon intermédiaire entre les cultures amérindiennes et européennes.
Pour autant ils ont été oubliés et leur rôle occulté, effacés comme l'ont été les tribus indigènes par le rouleau compresseur de la colonisation anglo-saxonne.
Cet ouvrage, qui compile le récit des existences aventureuses d'une bonne douzaine d'entre eux, pourrait d'ailleurs laisser penser qu'une Amérique francophone aurait été plus respectueuse de la préservation des cultures locales, plus soucieuse d'une bonne cohabitation.
C'est probablement un raccourci abusif... la préservation et le développement de la Nouvelle France auraient-ils vraiment conduit à un résultat différent ?
Il est quand même doux d'y penser au sortir de cette lecture.
