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Critique de Depreading


À première vue, le polar historique "Wild Wild Siberia" de Josh Haven m'a vraiment intriguée tant par sa couverture que par son résumé, mais le récit en lui-même m'a un peu ennuyée aux deux premiers tiers. L'intrigue a mis, à mon sens, du temps à se mettre en place, ce qui n'empêche pas que la lecture soit simple et fluide.

Le roman raconte l'histoire de Petr et John qui se sont rencontrés par hasard et qui vont devenir des associés hors pairs. L'ambition de monter un fonds financier en Russie, c'est-à-dire une URSS plus que fragile, les obsède. Mais c'est sans compter la mafia russe qui va se mêler de cette affaire et leur mettre des bâtons dans les roues au début, discrets, mais qui seront de plus en plus dangereux et compliqués à gérer pour Petr et John. La mafia va tout faire pour les faire rebrousser chemin afin qu'ils retournent d'où ils viennent. Toutefois, Petr et John ont plus d'un tour dans leur sac et vont se montrer tout aussi malins et stratégiques qu'eux. Vont-ils réussir ?

Néanmoins, le contexte historique du récit et son dernier tiers m'ont vraiment plus. le rythme s'est accéléré d'un coup avec de nombreuses tensions qu'on ressentait également. C'était très intense et fort !

De plus, malgré la longue mise en route de l'intrigue, on remarque que la création d'un fonds financier peut prendre beaucoup de temps et qu'il faut savoir être patient et conscient des risques.

Par ailleurs, Josh Haven met en avant un point qui est encore d'actualité aujourd'hui via le journaliste de Forbes de son roman : lorsqu'on aborde un aspect dérangeant de la Russie, on en fait vite les frais (empoisonnement, emprisonnement, assassinat...). C'est alors qu'on constate que la réalité dépasse la fiction et que les machines financières, mafieuses et politiques ne reculent devant rien pour faire taire ceux qui les dérangent et ternissent l'image de la Russie/URSS quelle que soit l'époque.

NB : au début du roman, un passage m'a bien fait rire à savoir celui avec Yekatarina. Court mais suffisant ahah.
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