Une grâce devient vite une malédiction si elle n'est pas portée avec humilité.
Dans notre jeunesse, nous parcourions ce pays, d’Est en Ouest, et ne rencontrions pas d’autre peuple que les Apaches. De nombreux étés passèrent. Nous sommes revenus, pour voir qu’un autre peuple était venu le prendre. Comment était-ce possible ? Pourquoi la vie des Apaches ne tient-elle plus qu’à un film aujourd’hui ? Nous nous sommes longtemps battus contre vous, de toutes nos forces. Pour chaque Apache, nous avons tué dix yeux blancs mais, lorsque l’un meurt, beaucoup d’autres le remplacent. Lorsqu’un Apache meurt, personne ne comble le vide. Nous n’étions plus Indah, les vivants. Nous étions désormais Indeh… Le peuple des morts. Quand nous sommes partis, nos pieds n’ont même pas laissés de traces.
Un homme ne doit pas vivre plus longtemps que les espoirs qu'il porte.
Un Apache peut trouver eau et nourriture pour subsister un an dans le désert qui tue l’homme blanc en trois jours.
N'importe qui peut tuer un ennemi mais il faut beaucoup de force pour tuer un ami.
Un Apache peut trouver eau et nourriture pour subsister un an dans le désert qui tue l’homme blanc en trois jours.
La vie est trop courte pour être petite...
Très vite, nous avons rencontré d'autres yeux blancs. Plus que nous ne l'aurions cru possible. [...] D'abord deux, très vite dix et puis, cent... Ils étaient comme des gouttes de pluie tombant partout. Mais alors nous n'avions pas de problèmes avec ces yeux blancs. Pas avant que Cochise ne coupe la tente.
Un homme ne doit pas vivre plus longtemps que les espoirs qu'il porte.
Les premiers yeux blancs que nous vîmes, ce fut plus au sud, près du Vieux Mexique.
— Là, plus bas... vers le torrent.
— Deux seulement ? Qu'est-ce qu'ils font ?
On nous a dit qu'ils mesurent la terre pour la partager et la donner à d'autres yeux blancs. À l'époque, je fus incapable de le croire.
— ... Allons les voir pour leur demander.
Cela me reste encore difficile à croire.