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Critique de jamiK
“La complainte du marin Moderne” est une interprétation moderne du poème de Samuel Taylor Coleridge “La complainte du vieux marin”. Ce dernier est un poème romantique anglais écrit à la tout fin du XVIIIe siècle et qui fait partie des très grands classiques de la poésie anglaise. Nick Hayes nous propose ici une variation en gardant le phrasé de l'ancien, le rythme, tout en le réinscrivant dans une problématique actuelle, transposant le non-respect de la nature à ce qu'il est devenu aujourd'hui, en partant toujours du meurtre de l'albatros pour l'étendre au problème du rejet de plastique et autres substances polluantes dans l'océan.
Le livre est très épais, avec un format allongé en hauteur, le papier est épais et texturé, presque comme du papier aquarelle, la gamme de couleur est limité à un bleu gris et un noir bruni, comme imprimé en bichromie (c'est pourtant, il me semble une quadrichromie), le graphisme imite les styles de linogravure, gravure sur bois ou sérigraphie, avec des traits épais de grands aplats, des trames au trait, beaucoup de volutes. Certaines illustrations s'étendent seules sur une double page, parfois une seule petite illustration se retrouve perdue au milieu d'un grand espace blanc, et souvent on retrouve le rythme de la bande dessinée classique en multiples vignettes qui remplissent la page. Cette gamme de couleurs sobre, associées à ce graphisme de gravure simple et poétique donnent une ambiance de conte, de magie, les illustrations tout en restant simples, sont superbes, envoûtantes et riches. Tout comme le poème initial, mais réactualisé, cette bande dessinée est un manifeste écologique, poétique, mais c'est aussi un bel hommage à Samuel Taylor Coleridge et à la mer, et pour ne rien gâter, l'objet livre en lui-même est en plus très élégant.
Le livre est très épais, avec un format allongé en hauteur, le papier est épais et texturé, presque comme du papier aquarelle, la gamme de couleur est limité à un bleu gris et un noir bruni, comme imprimé en bichromie (c'est pourtant, il me semble une quadrichromie), le graphisme imite les styles de linogravure, gravure sur bois ou sérigraphie, avec des traits épais de grands aplats, des trames au trait, beaucoup de volutes. Certaines illustrations s'étendent seules sur une double page, parfois une seule petite illustration se retrouve perdue au milieu d'un grand espace blanc, et souvent on retrouve le rythme de la bande dessinée classique en multiples vignettes qui remplissent la page. Cette gamme de couleurs sobre, associées à ce graphisme de gravure simple et poétique donnent une ambiance de conte, de magie, les illustrations tout en restant simples, sont superbes, envoûtantes et riches. Tout comme le poème initial, mais réactualisé, cette bande dessinée est un manifeste écologique, poétique, mais c'est aussi un bel hommage à Samuel Taylor Coleridge et à la mer, et pour ne rien gâter, l'objet livre en lui-même est en plus très élégant.
