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Critique de AquinER


Elisabeth veille son second mari qui se meurt. Cette veillée lui rappelle la mort de son premier mari qui n'avait rien de naturelle. Dans une série de flashbacks qui se chevauchent, on apprend les circonstances de la mort d'Antoine Tassy, seigneur de Kamouraska : un meurtre passionnel qui taraude à jamais la souffreteuse Elisabeth, éperdue d'un amour adultère. Nous sommes au Québec de 1839. Dehors, la neige. du sang sur la neige.

Le lire à petites doses, le savourer plutôt que le dévorer, voilà la façon d'ingurgiter Kamouraska, un roman à la Jane Austen, mais sans raison (ou presque), que du sentiment, voire de la passion dévorante. Une écriture poétique rythmée par la folie et le délire. Des chapitres courts, des phrases souvent sans verbe. le grand classique d'Anne Hébert prend parfois l'air d'un long poème en prose. Georges Sand et Alfred de Musset auraient probablement aimé.
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