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EAN : 9782757803998
245 pages
Points (27/12/2006)
3.89/5   184 notes
Résumé :
Porté à l’écran par le cinéaste Claude Jutra, Kamouraska est considéré à juste titre comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature québécoise.
Dans la vieille ville de Québec, au milieu du XXe siècle, Mme Rolland accompagne son mari dans les derniers moments de sa vie. Et tandis qu’elle guette le souffle ultime de celui avec qui elle a vieilli, “attentive au moindre mouvement de la mort”, lui reviennent en rafales des souvenirs de sa jeunesse tumultueuse, de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 184 notes
Une descente hallucinée dans la conscience d'une femme torturée par l'amour et le ressentiment. Madame d'Aulnières, au chevet de son second époux agonisant, se remémore son passé. La vie dans son village, son premier mariage avec un homme antipathique, grossier et violent, sa rencontre avec l'homme qui deviendra son amant, la catastrophe, la chute, le cauchemar.
Malgré une trame qui peut sembler assez classique, Anne Hébert a su construire un récit dont la forme est surprenante. le lecteur est appelé à reconstituer les lambeaux d'une narration fiévreuse, offerte par bribes, à travers la confusion profonde du personnage. le son de la pluie ou d'un attelage de chevaux, la vue d'une silhouette dans l'ombre, la présence latente de la mort autour d'elle, tout et n'importe quoi sert de déclencheur pour ramener cette femme tourmentée dans le tumulte de son histoire avortée.
L'écriture est incisive, l'émotion passe de la tendresse à la colère, de la passion à la froideur la plus noire. Bien que l'histoire racontée se déroule en 1839, Kamouraska n'est pas un roman historique. Il s'agit plutôt d'un contexte servant le propos et lui donnant sa couleur particulière. le drame qui s'y cache demeure, somme toute, intemporel.
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La passion, voilà le mot de ce livre, celle que l'on dit destructrice, irraisonnée, indomptable.

Une femme veille son second mari dans ses derniers instants. La fatigue lui fait baisser les barrières qu'elle a édifiées face à son passé, et les souvenirs reviennent, affluent...
Un mariage très jeune, avec un homme peu sérieux , peu aimant, la vie de couple au bon vouloir de l'époux volage et brutal. La rencontre d'un autre homme, la découverte de sentiments plus doux mais également plus exaltants, impétueux. Et l'envie de ne vivre que pour cet homme, celui qui prend soin d'elle, le seul pour qui elle existe réellement. Un complot pour faire disparaître le mari violent et peu aimant...

Que reste-t-il de cette femme délaissée, adulée et écoutée pour ce que son projet a de réalisable. Et qui est réellement celui qui la quitte , en quittant la vie, alors qu'elle le veille, celui avec lequel elle a vécu le plus d'années ?

Anne Hébert a un style qui lui est propre : davantage que l'histoire elle-même, la façon de raconter les faits, la narration rapide, incisive, scandée vous serre le coeur et vous remplit d'effroi devant les conséquences des gestes des personnages et la détermination du jeune amant.

Anne Hébert me captive par son style, son écriture, la poésie et malgré tout la force qu'elle contient.
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Je replonge dans mes notes de lectures et d'études de ce roman québécois publié en 1971, Kamouraska d'Anne Hébert. Je l'ai découvert il y a quelques années et relu récemment.

C'est l'histoire d'une passion amoureuse dans tous ses excès. Madame Rolland se tient au chevet de son époux, en train de mourir. Pendant cette veille, elle repense à sa jeunesse tumultueuse, à son premier mariage avec Antoine de Tassy et à ses amours adultères avec le docteur Nelson… Cela se passe quelque part à l'est du Québec, sur la rive sud du Saint-Laurent.
La base de l'intrigue romanesque est issue d'un fait divers réel : en 1839, Achille Taché, le seigneur de Kamouraska, est assassiné par le Docteur George Holmes. On suspecta l'épouse, Éléonore d'Estimauville, de complicité ; si l'auteure a changé les noms, elle a gardé l'époque, les initiales des prénoms et le lieu emblématique à l'étrange sonorité.

Il s'agit ici de l'éternel triangle amoureux et de toutes une série de triptyques associés…
En parallèle du triangle typique du couple et de l'amant (Antoine/ Elisabeth/ George), il y a un triangle diabolique d'empoisonneurs (Elisabeth/ George/ Aurélie) ; cette dernière est un personnage trouble, qui rêve de prendre la place d'Élisabeth et de lui ressembler.
Les trois tantes sont des personnages secondaires très intéressantes, telles trois vieilles fées… Elisabeth et Antoine ont trois enfants… Il y a trois servantes…
On peut également relever trois couleurs dominantes dans le récit : le blanc de la neige et du givre, le noir porté par le docteur Nelson, toujours décrit comme un être sombre et diabolique, la couleur de ses yeux ou encore la robe de son cheval, le noir du deuil et le rouge très féminin des travaux d'aiguilles ou des vêtements.
J'ai été frappée par la naissance de l'amour entre Elisabeth et Georges sur fonds de rivalité masculine : le mari et l'amant se connaissaient depuis l'école et étaient déjà rivaux, adversaires aux échecs. Pour George, posséder Elisabeth n'est pas très diffèrent de battre Antoine sur un échiquier.

J'avoue avoir un peu buté sur le schéma narratif de ce livre, particulièrement complexe, car les points de vue intérieurs et omniscients se mêlent dans une alternance de première et de troisième personnes dont il faut s'approprier le rythme et le sens. Il n'y a pas de mise en page particulière ou de guillemets pour signaler qui s'exprime et à quel titre.
Puis, cela devient plus fluide quand Elisabeth assume de plus en plus la narration, à mesure qu'elle se replonge dans les souvenirs et qu'elle se laisse emporter par eux. Les deux facettes de son personnage sont même bien différenciées : Mme Rolland désigne l'épouse respectable tandis que le prénom seul indique les souvenirs passionnés. Il ne faut jamais perdre de vue que tout est raconté de son point de vue, à travers sa focalisation, son imaginaire, ses ressentis. Elisabeth vit par la pensée ce que vit son amant : le voyage dans la neige vers l'anse de Kamouraska, le meurtre…
Le présent et le passé se mélangent également dans une temporalité alternée avec souvent des effets d'annonces.
Il m'a fallu plusieurs lectures pour tout comprendre.

Naturellement, j'ai apprécié le dépaysement, la langue et les accents québécois de certains dialogues, trop peu à mon goût d'ailleurs car Anne Hébert a écrit pour un lectorat francophone et a choisi un langage assez neutre, dans un souci de compromis linguistique peut-être. Par contre, la présence de l'anglais est importante dans ce roman, tant dans le langage amoureux que dans le jargon juridique…
Et puis il y a toute une intertextualité en filigrane autour de la Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne, de Macbeth de Shakespeare, d'Anna Karénine de Tolstoï ou encore de la Princesse de Clèves de Mme de la Fayette… le thème de l'adultère, le côté théâtral de certains passages et les références aux tâches de sang, la succession de scènes du bal qui résument la jeunesse d'Elisabeth sont autant de références à des grandes oeuvres littéraires.

Kamouraska n'est pas un roman facile, loin de là.
Il faut s'accrocher pour en venir à bout, ne jamais perdre de vue qu'il donne à lire une parole féminine complexe et déconcertante, qu'il nous plonge dans la conscience d'une femme en proie à la passion au sens tragique du terme.

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Elisabeth veille son second mari qui se meurt. Cette veillée lui rappelle la mort de son premier mari qui n'avait rien de naturelle. Dans une série de flashbacks qui se chevauchent, on apprend les circonstances de la mort d'Antoine Tassy, seigneur de Kamouraska : un meurtre passionnel qui taraude à jamais la souffreteuse Elisabeth, éperdue d'un amour adultère. Nous sommes au Québec de 1839. Dehors, la neige. du sang sur la neige.

Le lire à petites doses, le savourer plutôt que le dévorer, voilà la façon d'ingurgiter Kamouraska, un roman à la Jane Austen, mais sans raison (ou presque), que du sentiment, voire de la passion dévorante. Une écriture poétique rythmée par la folie et le délire. Des chapitres courts, des phrases souvent sans verbe. le grand classique d'Anne Hébert prend parfois l'air d'un long poème en prose. Georges Sand et Alfred de Musset auraient probablement aimé.
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Kamouraska, c'est tout d'abord le nom d'un adorable village sur les bords du fleuve Saint Laurent, au Canada. C'est aussi le titre d'un classique de la littérature québécoise, alors lors de mon séjour là-bas il y a quelques années, j'en ai profité pour l'acheter. Je ne prends cependant le temps de le lire que maintenant, ce qui a au moins eu le mérite de me replonger dans mes souvenirs !
Le mari d'Elisabeth se meurt. Dans le Québec du XIXème siècle, elle prend soin de cet homme qui lui a fait huit enfants, assistée de sa fidèle servante dans sa belle maison bourgeoise. Mais la perspective de se retrouver seule la panique, et dans les cauchemars de ses nuits difficiles lui reviennent en mémoire les souvenirs de son premier mari, mort assassiné…
Si vous aimez le romanesque, vous serez servi : une enfance singulière, un homme méchant et à moitié fou, un autre follement amoureux, et les paysages plats et enneigés des bords du Saint-Laurent. Si j'ai bien accroché au début, j'ai vite été lassée par l'écriture, faites de phrases courtes et souvent sans verbe, marquant l'agitation et le délire de la future veuve lors de ses nuits d'insomnie. J'ai aussi trouvé que le propos datait un peu, notamment concernant les relations amoureuses très années 70.
Bref, si je ne regrette pas cette lecture qui m'a rappelé de bons souvenirs, j'étais quand même contente de la terminer !
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critiques presse (1)
LaPresse
22 juillet 2013
Sa force singulière - et le plaisir de lecture qu'il procure -, tient encore à son souffle, à sa lucidité fiévreuse dans l'évocation des pulsions humaines et à son écriture envoûtante.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
On entend un claquement de fouet dans l'air sonore. Il est cinq heure du matin. À l'autre bout de Sorel, un homme relève le col de son manteau d'habitant. Ajuste sa ceinture de laine autour de ses reins. S'installe dans un sleigh américain, monté sur de hauts patins. Il parle à mi-voix. Comme celui qui est seul au monde. Il dit qu'il sait maintenant à quoi il sert. Ceci est une affaire d'homme à régler entre hommes. Le temps des sorcières est révolu. Leurs poisons, leurs charmes et leurs chaudrons de fer sont relégués parmi les berceuses et les langes. Malfaisante Elisabeth, tu l'auras voulu.

Noir sur blanc. Barbe, cheveux, yeux, cœur (ah! surtout le cœur), noir, noir, noir, le cheval et le traîneau. Et la neige blanche, aveuglante, sous tes pas, jusqu'au bout du chemin. De tous les chemins. Là où l'horizon bascule sur le vide. Tuer un homme à la limite de ce vide. Se maintenir en équilibre au bord du gouffre. le temps nécessaire pour ajuster son arme et tirer. Un gallon de sang, environ, pas beaucoup plus, à verser. Tu es médecin et connais ces choses. Ta familiarité avec la naissance et la mort n'a de comparable que celle des très vieilles femmes de campagne. Couseuses éternelles de langes et de linceuls.

Cinq heures du matin. Tu laisses tinter joyeusement les grelots au col de ton cheval. Tout comme si tu les avais toi-même autour du coup, ces clochettes exubérantes. Personne, à part toi, ne pourrait supporter l'incroyable légèreté de ton âme, ce matin.
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L'apaisement qui suit l'amour. Son épuisement. Nous refusons encore d'ouvrir les yeux. Dans un chuchotement d'alcôve nous discutons de la mort d'Antoine. Nous en arrivons là tout naturellement. Nos deux corps à peine reposés après l'amour fou. Tout comme si cet instant paisible, cette trêve ne nous était accordée que pour déboucher sur une frénésie plus violente encore. Tout comme si le meurtre d'Antoine n'était que pour nous que le prolongement suprême de l'amour.
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Dehors, l'immensité de la neige, à perte de vue. Cette espèce de vapeur blanche, épaisse, s'élevant des champs, de la route, du fleuve, de partout où le vent peut soulever la neige en rafales. La poudrerie efface les pistes et les routes. La pensée de l'anse de Kamouraska, en vrille dans ma tête. La vibration de cette pensée faisant son chemin dans ma tête. La résistance de mes os.
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Bientôt je serai libre à nouveau. Redevenir veuve. je voudrais déjà être couverte de crêpe fin et de voiles de qualité. Le noir bon marché ça verdit facilement. Essuyer mes yeux secs, flâner dans une ville inconnue, immense, sans fin, pleine d'hommes. Toutes voiles battantes. Sur la haute mer. La grande ville est comme la mer hautaine et folle. Partir, à la recherche de l'unique douceur de mon coeur. Amour perdu. Toute cette marmaille à porter et à mettre au monde, à élever au sein, à sevrer. Occupation de mes jours et de mes nuits. Cela me tue et me fait vivre tout à la fois. Je suis occupée à plein temps. Onze maternités en vingt-deux ans. Terre aveugle, tant de sang et de lait, de placenta en galettes brisées. Pauvre Elisabeth, prodigue Elisabeth. Mon petit Nicolas, fils unique de l'amour. le sacrifice célébré sur la neige. Dans l'anse de Kamouraska gelée comme un champ sec et poudreux. L'amour meurtrier. L'amour infâme. L'amour funeste. Amour. Amour. Unique vie de ce monde. La folie de l'amour. "Je vous en prie dites-moi l'état de votre santé et celle du pauvre petit enfant". Sa dernière lettre interceptée par les juges.
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Votre mari se meurt dans une des chambres du premier, et vous feignez de dormir, étendue sur le lit de l'institutrice de vos enfants. Vous entendez des voix, madame Rolland. Vous jouez à entendre des voix. Vous avez des hallucinations. Avez-vous donc tant besoin de distractions qu'il vous faut aller chercher, au plus creux des ténèbres, les fantômes de votre jeunesse ?
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Vidéo de Anne Hébert
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Jeanne Neis Nabert 0:53 - Jeanne Galzy 1:24 - Anie Perrey 2:06 - Katia Granoff 2:45 - Louise de Vilmorin 3:32 - Yanette Delétang-Tardif 4:31 - Anne Hébert 5:13 - Générique
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Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Jeanne Galzy, J'écris pour dire ce que je fus…, poèmes 1910-1921, Parthenay, Inclinaison, 2013. Katia Granoff, La colonne et la rose, Paris, Seghers, 1966.
Images d'illustration : Jeanne Galzy : https://pierresvives.herault.fr/1377-jeanne-galzy.htm Anie Perrey : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Btv1b8596953w-p060.jpg Katia Granoff : https://www.antikeo.com/catalogue/peinture/peintures-portraits/katia-granoff-1895-1989-19219#gallery-1 Louise de Vilmorin : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/louise-de-vilmorin-en-1962-supprimons-la-circulation-automobile-20191225 Yanette Delétang-Tardif : https://www.memoiresdeguerre.com/2019/03/deletang-tardif-yanette.html Anne Hébert : https://artus.ca/anne-hebert/
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