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Critique de Esorlecram


Il arrive souvent que l'on entre difficilement dans un récit, mais qu'une fois passés les premiers chapitres, on éprouve bien du plaisir à sa lecture. Ici c'est le contraire qui m'est arrivé. Après un début prometteur, j'ai complètement perdu pied, au point d'abandonner en cours de route, malgré les encouragements répétés de mon épouse préférée, qui avait adoré ce bouquin.
Cela démarre par la mort d'un jeune garçon, tombé du toit. Mais sa voisine et protectrice Smilla ne croit pas en la thèse de l'accident et décide de mener sa propre enquête, qui la mènera du Danemark où elle habite au Groenland, sa terre d'origine : Smilla est née d'un père danois et d'une mère inuit. Le roman est imprégné en permanence par la neige, par le climat danois (et groenlandais aussi sans doute mais je me suis arrêté en cours de traversée…)
Jusque là tout allait bien, mais j'ai bien vite été troublé par un style confus, qui fait mélanger dans un même paragraphe divers éléments très disparates, bref du « coq à l'âne ». Et j'ai surtout perdu le fil conducteur du récit. Car l'auteur adore le mystère et ne précise que rarement les raisons des initiatives prises par Smilla pour son enquête. Elle rencontre par exemple des personnages qu'elle ne présente pas, qu'elle-même ne connaît parfois pas, et sans qu'elle pose la moindre question, ce personnage se met à parler de choses mystérieuses et confidentielles. J'étais noyé. Et les noms danois n'ont pas arrangé les choses : ils ne se retiennent pas facilement (beaucoup moins bien que les islandais)
Bref je ne connaîtrai pas les vraies raisons de la mort du petit Esajas. Il me reste à espérer que mon épouse ne conclura pas à une baisse brutale de mon QI !
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