Simples, performatifs, ces Chemins heideggériens ont pourtant tout pour déplaire à un rationaliste anglo-saxon. Et pourtant : les erreurs d'interprétation sont faciles, les citations difficilement décontextualisables. Très bon passage sur l'être et le Rien. Passage sur
Nietzsche qui éclaire l'ensemble de la philosophie de Heidegger. Passage sur la Pensée comme Poésie à retenir. Un air pérénnialiste très clair malgré toutes les critiques que les traditionnalistes intégraux ont pu émettre. Des traductions contestables et une définition de la métaphysique un peu restrictive.
Chemins qui ne mènent nulle part ? Chemins qui mènent à l'être, qui n'est nulle part et qui n'est rien ontiquement.
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