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Critique de pavel54


Dans son article paru dans la Nouvelle Quinzaine Littéraire, (numéro 1146, mars 2016) Sabine Huynh se souvient que, déjà, dans ses précédents recueils, Déborah Heissler amenait par touches impressionnistes (« les cendres en pincées, lyriques ») ce qui allait devenir les motifs essentiels de son oeuvre poétique : [le] jardin intime, désirable [...]. Sorrowful Songs [...] s'ouvre sur un tel « Jardin – elle endormie » et sur ce « triomphe » que cet apaisement représente, à l'encontre de la nuit, de la perte, de l'absence et du chagrin, que l'on ressent à la lecture de ces « chants de douleur » qui puisent leurs larmes au puits de la Shoah. Car c'est la "Symphony of Sorrowful Songs" – la "Symfonia pieśni żałosnych" ou "Symphonie no 3", dite des « chants plaintifs » – du compositeur polonais Henryk Górecki, hanté par les morts d'Auschwitz, qui donne [au] recueil son titre, sa tonalité triste, son tempo lento, sa forme ternaire (malgré elle, nécessairement) et ses mouvements : ceux, narratifs, de « Jardin – elle endormie » et « Chambre où te perdre », en ouverture et clôture, et celui, poétique, central, de « Rien que le ciel ouvert ».
Lien : https://www.nouvelle-quinzai..
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