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Critique de EricB
C'est en quelque sorte un huis-clos en plein air : les baignades, les promenades à pied ou en voiture, les repas et les libations de ce duo devenu trio renforcent plutôt qu'ils n'atténuent son climat irrémédiablement malsain. le Mal se tapit dans chaque geste, chaque parole, chaque sous-entendu : le lecteur comprend très vite que le titre de ce roman est une féroce antiphrase. L'épouse, Catherine, dont le déséquilibre est patent, s'étant elle-même exclue en s'en allant, l'étau se desserre quelque peu, sans toutefois que l'on sorte tout à fait serein de cette lecture.
