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Critique de Clana
J'ai eu le plaisir de recevoir ce livre dans le cadre de ma première participation à une opération de masse critique, et je tiens à en remercier chaleureusement les éditions Seuil et babélio. C'est très agréable de recevoir un livre mystère dans sa boîte aux lettres!
Je me dois maintenant d'honorer mon engagement, et de proposer une critique de ce livre, ce qui ne m'apparaît pas chose aussi aisée qu'elle aurait pu l'être suite à la lecture d'un roman, par exemple.
Tout au long de ma lecture, je me suis en effet demandé à quel genre pourrait bien être attaché ce texte: essai, biographie, auto-biographie? Ce sont plutôt des considérations éparses sur la condition de l'homme, de la femme, la sexualité, la poésie, les rencontres intellectuelles, artistiques qui ont semble-t-il jalonné la vie de l'auteur, et qui se mêlent et s'entremêlent au gré d'un récit dont on a du mal à saisir la trame narrative.
De quoi parle ce livre?
A l'origine, il y a l'auteur, Jacques Henric, chroniqueur, essayiste, romancier, compagnon de Catherine Millet, et admirateur éperdu de l'oeuvre de Joë Bousquet, poète du XXème siècle blessé au cours de la première guerre mondiale. Au gré de tours et de détours, on en apprend à la fois sur la vie du poète et sur son oeuvre, et sur la vie de l'auteur.
Il y a aussi, et surtout, une interrogation sur les hommes, "les hommes qui tombent", qui tombent sur le champ de bataille, dans les profondeurs de l'océan, de la nuit, du mal, des vapeurs d'opium ou des lignes de coke.
On y trouve aussi une fascination pour les corps, le corps des femmes, la dimension sexuelle du monde et des rapports humains, les perversions, les rencontres, les clairs-obscurs, les mots qui se cherchent et se perdent.
Lire ce texte, c'est faire un voyage dont on ne comprend pas bien le but, mais le long duquel on se sent malgré tout porté. Une sensation étrange. Un voyage qui nous fait côtoyer nombre de penseurs et artistes, poètes, peintres, écrivains (et ils sont si nombreux qu'on finit par s'y perdre), fréquenter des cercles d'intellectuels parisiens, nous interroger sur le sexe, la vie, la mort, le mal, la lumière et son ombre.
On s'agace parfois des répétitions, des redondances, du style un peu pédant.
On admire aussi la justesse, l'honnêteté, le refus de se soumettre à la bienpensance, et une certaine forme d'auto-dérision parfois bienvenue.
Finalement, mon avis reste mitigé à l'issue de cette lecture. Ai-je aimé ce texte? Je ne sais pas. Je n'en suis pas sûre, tout comme je ne suis pas sûre de ne pas l'avoir aimé.
En tous cas, il ne m'a pas laissée indifférente.
Je me dois maintenant d'honorer mon engagement, et de proposer une critique de ce livre, ce qui ne m'apparaît pas chose aussi aisée qu'elle aurait pu l'être suite à la lecture d'un roman, par exemple.
Tout au long de ma lecture, je me suis en effet demandé à quel genre pourrait bien être attaché ce texte: essai, biographie, auto-biographie? Ce sont plutôt des considérations éparses sur la condition de l'homme, de la femme, la sexualité, la poésie, les rencontres intellectuelles, artistiques qui ont semble-t-il jalonné la vie de l'auteur, et qui se mêlent et s'entremêlent au gré d'un récit dont on a du mal à saisir la trame narrative.
De quoi parle ce livre?
A l'origine, il y a l'auteur, Jacques Henric, chroniqueur, essayiste, romancier, compagnon de Catherine Millet, et admirateur éperdu de l'oeuvre de Joë Bousquet, poète du XXème siècle blessé au cours de la première guerre mondiale. Au gré de tours et de détours, on en apprend à la fois sur la vie du poète et sur son oeuvre, et sur la vie de l'auteur.
Il y a aussi, et surtout, une interrogation sur les hommes, "les hommes qui tombent", qui tombent sur le champ de bataille, dans les profondeurs de l'océan, de la nuit, du mal, des vapeurs d'opium ou des lignes de coke.
On y trouve aussi une fascination pour les corps, le corps des femmes, la dimension sexuelle du monde et des rapports humains, les perversions, les rencontres, les clairs-obscurs, les mots qui se cherchent et se perdent.
Lire ce texte, c'est faire un voyage dont on ne comprend pas bien le but, mais le long duquel on se sent malgré tout porté. Une sensation étrange. Un voyage qui nous fait côtoyer nombre de penseurs et artistes, poètes, peintres, écrivains (et ils sont si nombreux qu'on finit par s'y perdre), fréquenter des cercles d'intellectuels parisiens, nous interroger sur le sexe, la vie, la mort, le mal, la lumière et son ombre.
On s'agace parfois des répétitions, des redondances, du style un peu pédant.
On admire aussi la justesse, l'honnêteté, le refus de se soumettre à la bienpensance, et une certaine forme d'auto-dérision parfois bienvenue.
Finalement, mon avis reste mitigé à l'issue de cette lecture. Ai-je aimé ce texte? Je ne sais pas. Je n'en suis pas sûre, tout comme je ne suis pas sûre de ne pas l'avoir aimé.
En tous cas, il ne m'a pas laissée indifférente.
