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Critique de BiblioJoy


Pour son premier roman, l'autrice s'est librement inspirée du cliché photographique de Robert Capa pris à Chartres le 16 août 1944, une jeune femme, tondue, front marqué au fer rouge, insultée par la foule, le visage penché sur son nourrisson.
Il fait référence à l'épuration sauvage d'après-guerre et le déchaînement de haine qui s'ensuit.

Que connaît-on de Simone Grivise ? La jeune femme du roman qui se veut libre de ses choix, à l'esprit de revanche, pleine de ressentiments et très opportuniste.
Chartres, 16 août 1944, la Libération est imminente. On vient arrêter Simone chez elle avec ses parents, en présence de son bébé et de sa soeur aînée Madeleine.

La narratrice, Simone, raconte une part de son enfance et de son adolescence, puis ses rencontres, décisives, des tournants pris, certains plus ou moins assumés, durant les années de la Seconde Guerre mondiale.

Dès le début, il est posé que Simone est très tôt fascinée par l'Allemagne et ses idéologies naissantes, un engouement pour le national-socialisme très marqué, et un engagement, conséquence de nombreuses circonstances et de son esprit de vengeance nourri par un puissant ressentiment.
Le roman amène à essayer de comprendre ce qui a pu la conduire sur cette voie.

J'ai trouvé l'écriture assez abrupte et percutante, et cette femme m'a souvent agacée, notamment par ses antagonismes, à ne jamais pouvoir la connaître vraiment. Ses variations hésitent à la cerner totalement. C'était peut-être le but.



Mon ressenti est que le personnage brossé par l'autrice est rempli de contradictions, frôlant l'incohérence parfois – la crédibilité m'a quelquefois échappée. L'autrice prête à la narratrice un vocabulaire sciemment argotique voire vulgaire - parfois décalé - marquant une certaine ambiance.

Même si mon avis reste mitigé, cette lecture ne peut pas laisser indifférent, à mon sens.



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