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Critique de CarolineDBruihier
Avec une économie de texte et de couleurs, Anne Herbauts évoque l'hypersensibilité de la soeur du narrateur et la différence qu'induit celle-ci.
L'autrice est connue pour proposer des albums uniques, qui peuvent paraître exigeants, avec tout un travail sur la perception, sur les relations icono-textuelles, un travail pointilleux, artistique, poétique. Cet album ne déroge pas à la règle en offrant la vision du narrateur sur sa soeur, en tentant d'expliquer la différence de celle-ci à renfort de « parce que parce que parce que ».
La trame faussement déstructurée de l'album, nous plonge dans le ressenti de ce narrateur et la manière dont il perçoit sa soeur : comme un chat sauvage, comme un jardin d'herbes folles. Les illustrations jouent sur l'alternance de cadrages, sur des focus, des plans larges, idem pour la typographie qui parfois envahit l'image ou au contraire est toute petite, offrant une rythmique scandée à l'album.
Une belle manière d'évoquer avec sensibilité et positif la différence, et sa réception par les pairs.
L'autrice est connue pour proposer des albums uniques, qui peuvent paraître exigeants, avec tout un travail sur la perception, sur les relations icono-textuelles, un travail pointilleux, artistique, poétique. Cet album ne déroge pas à la règle en offrant la vision du narrateur sur sa soeur, en tentant d'expliquer la différence de celle-ci à renfort de « parce que parce que parce que ».
La trame faussement déstructurée de l'album, nous plonge dans le ressenti de ce narrateur et la manière dont il perçoit sa soeur : comme un chat sauvage, comme un jardin d'herbes folles. Les illustrations jouent sur l'alternance de cadrages, sur des focus, des plans larges, idem pour la typographie qui parfois envahit l'image ou au contraire est toute petite, offrant une rythmique scandée à l'album.
Une belle manière d'évoquer avec sensibilité et positif la différence, et sa réception par les pairs.
