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Critique de Snedronningen


La Mort Blanche est un livre d'actualité, bien qu'il fut publié il y a plus de 30 ans. La thématique qu'il traite -l'attentat biologique- est une crainte actuelle et le traitement qu'en fait l'auteur est parfaitement honorable voire tristement réaliste.
Grossièrement, le livre est découpé en chapitres qui suivent soit l'histoire d'un groupe de personnes évoluant dans le monde désolé post-attentat, soit l'histoire de décideurs maîtres et marionnettes d'enjeux géopolitiques.
Bien que les péripéties du premier groupe permettent de constater l'ampleur du désastre et son impact sur l'environnement et les modes de vie, elles ont tendance à se répéter et la redondance lasse. A l'inverse, les enjeux géopolitiques, qui pour ma part font le sel de ce bouquin, sont traités très superficiellement jusqu'à la fin de l'oeuvre où elles sont expédiés à la vitesse de la lumière.

C'est là le plus grand défaut de ce roman selon moi : il est mal dosé, mal balancé. Certaines chapitres sont trop longs ou simplement superflus, tandis que d'autres sont trop courts voire totalement absents. Un défaut plus mineur concerne les élucubrations "scientifiques" de l'auteur : ce qu'il dit ne souffre pas l'examen approfondi des notions avancées.

Par contre, la grande qualité de cette oeuvre est la plausibilité macabre de ce qu'il décrit, la plausabilité des réactions humaines face à une épidémie massive exterminant ou presque la population féminine, la justesse de ton qui évite toute lamentation ou grandiloquence.

Une oeuvre assez singulière qui mérite d'être lue malgré des longueurs que l'auteur aurait pu s'épargner et nous épargner.
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