Voici mon retour de lecture sur
Un jour, j'ai été heureux de
Frédéric Hermel.
Juillet 2002, Brooklyn. le narrateur se souvient de la première nuit d'amour avec Allison. Il se souvient de la moiteur de la ville, de leurs souffles saccadés, du bruit du ventilateur, des chansons de
Madonna qui tournaient en boucle, témoins de leurs caresses nocturnes..
Avril 2022, Paris. le narrateur comprend enfin combien, alors, il a été heureux. Dix-sept ans qu'il ne l'a pas vu, qu'il n'a pas entendu son accent américain si troublant lui susurrer des mots d'amour. Pourtant, d'elle, il n'a rien oublié.
Et si le vrai bonheur, c'était ça, notre capacité, immédiate ou tardive, à déceler les moments qui comptent ?
Un jour, j'ai été heureux est un roman aux saveurs autobiographiques.
J'ai parfois un peu de mal avec ce genre, ayant l'impression d'être un peu voyeuse d'une histoire qui ne me regarde pas.
Et c'est exactement ce qui c'est passé ici.
C'est une histoire très personnelle, celle du narrateur avec Allison, une belle américaine. Il l'a aimé, d'un amour pur, vrai.. Il s'en rend compte dix sept ans plus tard et il nous raconte son histoire d'amour séparée par l'océan.
A mon grand regret, je n'ai pas accroché plus que ça avec ce roman si personnel que je me suis parfois sentie de trop.
Cela reste une histoire d'amour qui trouvera son public.
Mais je n'ai pas accroché plus que ça avec les personnages. le narrateur m'a laissé un peu indifférente, de même que Allison. J'ai découvert leur histoire avec curiosité mais je n'ai pas été touchée plus que ça.
Mon avis est assez mitigé sur
Un jour, j'ai été heureux. Il est court, se lit très rapidement mais j'ai peur de l'oublier tout aussi vite.
Ma note : seulement trois étoiles.