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Critique de christinebeausson
Morten Hesseldahl, un auteur découvert avec « la nuit vient de commencer », une lecture très agréable qui nous montre le parcours de représentants de la société danoise d'aujourd'hui … et qui m'a poussé à retrouver d'autres oeuvres de cet auteur.
Morten a écrit le scénario d'une BD, « La chute de Cuba », un roman graphique qui nous dévoile une partie de la vie de Jon Stage, auteur d'un seul roman traduit en français « le sourire du dauphin », un roman d'espionnite certes mais pas que, car il s'agit d'hommes et de femmes qui existent en tant qu'hommes et de femmes aussi, avec des sentiments, des peurs et des espoirs, du bel ouvrage où on peut lire une page de l'histoire de l'extrême gauche du temps où elle croyait à la mondialisation de la révolution.
« Les cerfs-volants » est son premier roman.
L'histoire de deux hommes, Nazir et Mahmoud qui ont grandi ensemble et sont tous deux musulmans. L'un oeuvre aujourd'hui pour l'islam radical, l'autre lutte pour que l'Afghanistan soit libéré des talibans.
Un scénario qui nous embrouille, les actions des uns ou des autres s'entremêlent et nous perdent parfois … le récit est haché, on ne comprend pas trop où on va, mais on y va, pas le choix … petit à petit le fil de l'histoire se resserre et tout devient plus linéaire, l'inexpliqué devient compréhensible, les enjeux sont enfin clairs et la stratégie un peu plus cohérente.
Une fin qui nous interpelle …
Tous les musulmans ne sont pas des islamistes …
Tous les idéalistes peuvent être manipulés…
Une morale comme une autre …
« On a le devoir d'être optimiste » …
Peut être mais l'écriture du livre date de 2007 …
Les talibans sont revenus au pouvoir en Afghanistan !
Peut on encore écrire …
« On a le devoir d'être optimiste » ?
Morten a écrit le scénario d'une BD, « La chute de Cuba », un roman graphique qui nous dévoile une partie de la vie de Jon Stage, auteur d'un seul roman traduit en français « le sourire du dauphin », un roman d'espionnite certes mais pas que, car il s'agit d'hommes et de femmes qui existent en tant qu'hommes et de femmes aussi, avec des sentiments, des peurs et des espoirs, du bel ouvrage où on peut lire une page de l'histoire de l'extrême gauche du temps où elle croyait à la mondialisation de la révolution.
« Les cerfs-volants » est son premier roman.
L'histoire de deux hommes, Nazir et Mahmoud qui ont grandi ensemble et sont tous deux musulmans. L'un oeuvre aujourd'hui pour l'islam radical, l'autre lutte pour que l'Afghanistan soit libéré des talibans.
Un scénario qui nous embrouille, les actions des uns ou des autres s'entremêlent et nous perdent parfois … le récit est haché, on ne comprend pas trop où on va, mais on y va, pas le choix … petit à petit le fil de l'histoire se resserre et tout devient plus linéaire, l'inexpliqué devient compréhensible, les enjeux sont enfin clairs et la stratégie un peu plus cohérente.
Une fin qui nous interpelle …
Tous les musulmans ne sont pas des islamistes …
Tous les idéalistes peuvent être manipulés…
Une morale comme une autre …
« On a le devoir d'être optimiste » …
Peut être mais l'écriture du livre date de 2007 …
Les talibans sont revenus au pouvoir en Afghanistan !
Peut on encore écrire …
« On a le devoir d'être optimiste » ?
