On meurt comme on a vécu, par où on a péché, de la vie qu’on a choisie… Non. On meurt d’usure, de la vie à laquelle on a été condamné.
Le prix à payer, le plus cher, elle le pressent, est celui des sentiments.
Quelqu’un te dit : "Va-t’en !" , te montre la porte, et tu ressens ce que tu vaux aux yeux des autres. Rien. Et de ça, tu ne te remets pas, tu te lo llevas en el alma, tu l’as sur l’âme comme un trait noir et ça ne s’efface pas : on t’a biffée, rayée. Que se chingue ese maldito chico !
Ca ne s’apprend pas. Ca pousse en dedans de toi, c’est un soulèvement qui couve et finit par éclater. Tu te dis en toi-même ; ça c’est à faire ou bien ça je n’en veux pas, je ne le ferai pas, jamais, plutôt la mort.
Achetez-moi du rêve en couleur ! Est-ce vraiment d’un monde si serein que j’ai le souvenir ?
Ce qui devrait provoquer en moi un malaise éveille plutôt une exaltation diffuse : en chaos, une multitude d’images viennent se chevaucher, des conversations jadis suspendues reprennent, je retrouve peu à peu, un ancien domaine, un jardin non pas oublié, mais endormi, laissé en friches.
- Quelqu'un te dit: "Va-t'en !", te montre la porte, et tu ressens ce que tu vaux aux yeux des autres. Rien. Et de ça, tu ne te remets pas, tu te lo llevas en el alma, tu l'as sur l'âme comme un trait noir et ça ne s'efface pas : on t'a biffée, rayée. Que se chingue esse maldito chico !
Mais comment deviner ce que nous réservent les intrigues de la vie ? Ses déflagrations ne nous atteignent qu'à retardement...