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Critique de CdiJulesFil
Ce livre raconte l'histoire d'une adolescente, Mathilde qui est amoureuse d'un garçon. Mathilde est invité à un mariage où ce garçon sera présent, elle décide alors de faire les boutiques avec sa meilleure amie pour trouver une robe qui la rendra magnifique. Elle tombe amoureuse d'une robe, l'essai mais malheureusement celle-ci ne lui va pas. C'est alors qu'elle décide de commencer un régime. Sauf que malgré tout le poids qu'elle perd elle ne se trouve jamais suffisamment mince. C'est alors que commence son anorexie…
J'ai beaucoup aimé ce livre. Quelle adolescente se sent réellement belle au fond d'elle ? Aucune je pense. Ce livre renvoie beaucoup d'émotions (en tout cas moi ça m'en a beaucoup émue). Dans notre société il est difficile de ne pas se trouver grosse si l'on fait plus que du 34 (ce qui est pourtant le cas de la plupart des personnes) car que se soit à la télévision, dans des magasines ou sur des affiches toutes les filles présentées sont extrêmement mince (voir carrément maigres). Pourtant dans au moins 90 % des cas les images sont juste retouchées. Seulement en voyant toutes ses filles avec des cuisses de 10 cm comment peut-on se trouver belle ? Ce livre est extrêmement réaliste puisque c'est bien de cela qu'il parle. Mathilde entend parler du thigh gap elle se renseigne alors et tombe sur une photo de Cara Delevingne qui a ce fameux thigh gap, elle décide alors qu'elle en aura un elle aussi coûte que coûte. Sauf que premièrement il se peut tout à fait que son thigh gap ne soit que le fruit d'une retouche et deuxièmement même si elle en a réellement un c'est génétique c'est comme ça on ne peut pas s'en créer un en tout cas pas en restant en bonne santé. le pire c'est que Mathilde est la seule à ne pas se rendre compte qu'elle est magnifique telle qu'elle est et qu'elle est la seule à ne pas voir qu'elle succombe à l'anorexie. Malheureusement dans la vraie vie les filles qui sont anorexiques ou qui commence à le devenir ne s'en rendent compte non plus.
Je conseille donc de lire ce livre aux créateurs de magasines et de publicités (pour que, peut-être un jour ils se rendent compte qu'ils détruisent notre estime de soi), à une très bonne amie à moi qui se rapproche de jour en jour de l'anorexie, et à toutes les filles (pré-ado, ado ou adulte)
(Morgane)
Le week-end arrivait et je n’avais toujours pas de lecture de prévue (même si ma PAL déborde). Et comme d’habitude, en passant au CDI, je n’ai pas pu m’empêcher d’en prendre un, d’autant plus qu’il faisait parti du Défi Babélio.
Toute contente, je l’ai commencé dans le bus et je n’ai pas pu m’en détacher une seule seconde. Les chapitres sont courts, l’histoire aussi, 194 pages, mais cela suffit largement pour se prendre une énorme claque.
On assiste à la douloureuse descente aux enfers de Mathilde qui a pourtant tout pour plaire, mais la transformation spectaculaire d’une élève durant l’été, la mort de sa grand-mère et les médias oppressants font qu’elle ne se sent plus à l’aise dans son corps et sombre petit à petit dans l’anorexie.
Cela fait froid dans le dos, personne n’est à l’abri de tomber dans cette maladie. Mathilde est jeune, jolie et sportive, et elle s’enferme dans cette bulle. Au départ, juste un simple régime pour rentrer dans une robe pour un mariage et briller aux yeux de son amoureux, cela finit par un cercle vicieux à toujours devenir plus maigre.
Sans forcément avoir eu des troubles de l’alimentation, on se reconnaît tous dans ce personnage dans ses complexes à cause de la médiatisation exacerbée de la maigreur et tout un tas de raisons.
C’est un livre poignant, on ressent la détresse de cette jeune fille et on voudrait tellement pouvoir l’aider. Mais comme les autres personnages de ce roman (Louison, ses parents…), on est impuissant et l’on ne voit pas toujours les signaux d’alertes lancés par nos proches.
De plus, la plume de l’auteur est très belle et décrit avec justesse ce que l’on peut ressentir étant adolescent sans pour autant tomber dans la caricature ou dans les clichés.
En bref, un roman coup de cœur mais surtout coup de poing qui faudrait mettre dans toutes les mains des adolescents mais aussi les adultes car il est important de mieux comprendre les symptômes de cette maladie pour essayer de la guérir le plus tôt possible.
Laura
J'ai beaucoup aimé ce livre. Quelle adolescente se sent réellement belle au fond d'elle ? Aucune je pense. Ce livre renvoie beaucoup d'émotions (en tout cas moi ça m'en a beaucoup émue). Dans notre société il est difficile de ne pas se trouver grosse si l'on fait plus que du 34 (ce qui est pourtant le cas de la plupart des personnes) car que se soit à la télévision, dans des magasines ou sur des affiches toutes les filles présentées sont extrêmement mince (voir carrément maigres). Pourtant dans au moins 90 % des cas les images sont juste retouchées. Seulement en voyant toutes ses filles avec des cuisses de 10 cm comment peut-on se trouver belle ? Ce livre est extrêmement réaliste puisque c'est bien de cela qu'il parle. Mathilde entend parler du thigh gap elle se renseigne alors et tombe sur une photo de Cara Delevingne qui a ce fameux thigh gap, elle décide alors qu'elle en aura un elle aussi coûte que coûte. Sauf que premièrement il se peut tout à fait que son thigh gap ne soit que le fruit d'une retouche et deuxièmement même si elle en a réellement un c'est génétique c'est comme ça on ne peut pas s'en créer un en tout cas pas en restant en bonne santé. le pire c'est que Mathilde est la seule à ne pas se rendre compte qu'elle est magnifique telle qu'elle est et qu'elle est la seule à ne pas voir qu'elle succombe à l'anorexie. Malheureusement dans la vraie vie les filles qui sont anorexiques ou qui commence à le devenir ne s'en rendent compte non plus.
Je conseille donc de lire ce livre aux créateurs de magasines et de publicités (pour que, peut-être un jour ils se rendent compte qu'ils détruisent notre estime de soi), à une très bonne amie à moi qui se rapproche de jour en jour de l'anorexie, et à toutes les filles (pré-ado, ado ou adulte)
(Morgane)
Le week-end arrivait et je n’avais toujours pas de lecture de prévue (même si ma PAL déborde). Et comme d’habitude, en passant au CDI, je n’ai pas pu m’empêcher d’en prendre un, d’autant plus qu’il faisait parti du Défi Babélio.
Toute contente, je l’ai commencé dans le bus et je n’ai pas pu m’en détacher une seule seconde. Les chapitres sont courts, l’histoire aussi, 194 pages, mais cela suffit largement pour se prendre une énorme claque.
On assiste à la douloureuse descente aux enfers de Mathilde qui a pourtant tout pour plaire, mais la transformation spectaculaire d’une élève durant l’été, la mort de sa grand-mère et les médias oppressants font qu’elle ne se sent plus à l’aise dans son corps et sombre petit à petit dans l’anorexie.
Cela fait froid dans le dos, personne n’est à l’abri de tomber dans cette maladie. Mathilde est jeune, jolie et sportive, et elle s’enferme dans cette bulle. Au départ, juste un simple régime pour rentrer dans une robe pour un mariage et briller aux yeux de son amoureux, cela finit par un cercle vicieux à toujours devenir plus maigre.
Sans forcément avoir eu des troubles de l’alimentation, on se reconnaît tous dans ce personnage dans ses complexes à cause de la médiatisation exacerbée de la maigreur et tout un tas de raisons.
C’est un livre poignant, on ressent la détresse de cette jeune fille et on voudrait tellement pouvoir l’aider. Mais comme les autres personnages de ce roman (Louison, ses parents…), on est impuissant et l’on ne voit pas toujours les signaux d’alertes lancés par nos proches.
De plus, la plume de l’auteur est très belle et décrit avec justesse ce que l’on peut ressentir étant adolescent sans pour autant tomber dans la caricature ou dans les clichés.
En bref, un roman coup de cœur mais surtout coup de poing qui faudrait mettre dans toutes les mains des adolescents mais aussi les adultes car il est important de mieux comprendre les symptômes de cette maladie pour essayer de la guérir le plus tôt possible.
Laura
